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Maïwenn de retour avec "ADN", un récit sur le deuil et la quête d'identité

Louis Garrel et Maïwenn dans
Louis Garrel et Maïwenn dans

Après les succès de Polisse et Mon roi, Maïwenn est de retour au cinéma avec ADN, un film émouvant sur le deuil et la quête d'identité. La réalisatrice raconte dans ce film très personnel, tourné en quelques semaines en août 2019, l'histoire d'une famille qui se déchire à la mort de son patriarche.

Maïwenn incarne Neige, mère divorcée de trois enfants, très proche de son grand-père algérien (Omar Marwan) qui, en l'élevant, l'a sauvée de sa mère toxique (Fanny Ardant) et de son père "castrateur" (jouée par le metteur en scène Alain Françon).

Bouleversée par la mort de son grand-père, Neige va se lancer dans une quête identitaire qui la poussera à faire un test ADN et à demander la nationalité algérienne. "J’ai voulu parler du deuil et faire un film contre le racisme", explique la cinéaste à BFMTV, en ajoutant que "plus c’est intime, plus c’est politique."

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"Il faut accepter le virus"

Si elle nie avoir fait une nouvelle fois un film autobiographique, elle reconnaît se servir "de ce qu’[elle] connaît, de ce qu'[elle] a traversé, des émotions qui [la] bousculent, qui [la] révoltent": "Faire un film, c’est une question de transmission", indique encore la réalisatrice à propos d'ADN, qui alterne le rire et les larmes et évoque La Chambre du fils de Nanni Moretti.

"J’avais besoin de rendre hommage à mon grand-père, parce qu’il m’a construite", poursuit Maïwenn. "Je me suis rendue compte à sa mort que j’avais dépensée trop d’énergie et trop d’années à me préoccuper des choses et des gens qui m’avaient détruites. Ce deuil m’a réveillé. Maintenant, la vie n’est plus pareille. Je veux me tourner vers les sujets qui m’ont construites et pas me préoccuper de ce qui me détruit. Ce qui est détruit un jour, on le détruit toujours."

En sortant son film ce mercredi 28 octobre, Maïwenn prend un risque. Mais elle ne voulait pas attendre 2021: "Le film ressemble au moment où il a été fait. C’était impossibilité d’imaginer que j’allais attendre un an. C’est compliqué aussi de pouvoir passer à autre chose tant que le film n’est pas sorti. Il faut accepter le virus. La vie a changé. On n’est pas content, mais on continue à faire notre métier tant bien que mal."

Article original publié sur BFMTV.com