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Comme le maïs, les plantes vivent aussi en symbiose avec un microbiote

A l'instar de notre microbiote intestinal, les plantes vivent en symbiose avec un certain nombre de micro-organismes. Des chercheurs de l'Université de Bonn (Allemagne) se sont intéressés au rôle que joueraient certaines bactéries sur le développement du maïs.

Une étude publiée dans la revue , a révélé des interactions fascinantes entre les racines du maïs et les micro-organismes. Certaines bactéries amélioreraient les performances du maïs en cas de privation d'azote. Cet élément est primordial au bon développement du végétal, on le retrouve en forte quantité dans la chlorophylle et les protéines de la plante. C'est dans la partie du sol proche des racines des plantes, appelée rhizosphère, que se passent ses échanges entre bactéries et les végétaux.

Coadaptation entre racines du maïs et microbiote

Les racines du maïs relâchent des flavonoïdes (pigments impliqués dans la coloration des fleurs et fruits). Les flavonoïdes peuvent aller du rouge à l'ultraviolet, mais ils sont généralement jaunes. Leur couleur diffère en fonction de l'acidité du sol (pH) et de leur structure interne. Une fois libéré par les racines, les flavonoïdes influent sur certaines bactéries (bactéries du taxon Oxalobacteraceae) qui s'accumuleront autour des racines. Ces bactéries favoriseront la captation d'azote et ainsi la croissance du maïs. Cette plante arrive donc à faire varier la diversité des micro-organismes qui entourent ses racines en fonction de ses besoins. Ces rhizobactéries (bactéries de la rhizosphère), une fois attirées par le maïs, modulent la croissance des racines primaires et sont également à l'origine du développement des racines latérales, c'est via ces racines que la plante va être en capacité d'absorber plus d'azote.

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De fait, l'étude réalisée à l'Université de Bonn (Allemagne) stipule qu'en cas de privation d'azote, le maïs assemble spécifiquement des bactéries du taxon Oxalobacteraceae dans la rhizosphère, ce qui facilite la capture de cet élément chimique par la modulation du développement des racines latérales. Cela signifie que plus le sol est pauvre en azote plus la plante est susceptible de former des racines latérales, afin de compenser ce manque d'azote.

Formation de racines latérales et performance de la plante dépe[...]

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