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Une médecin rural fustige la “chasse aux sorcières” provoquée par les contrôles des arrêts maladie

PHILETDOM/Adobe Stock

"J'ai eu l'impression d'être surveillée comme Big Brother." Pour réaliser 1,3 milliard d'euros d'économie en 2024, l'Assurance maladie traque notamment les dépenses liées aux arrêts de travail. De quoi agacer les médecins qui y voient une attaque à la liberté de prescription. Sur Instagram, Églantine Fontaine a voulu dénoncer cette nouvelle pression. "J'ai eu un entretien téléphonique avec une consœur de la CPAM (Caisse primaire assurance maladie, NDLR) de mon département. Elle savait tout sur mes patients. J'ai eu l'impression d'être surveillée comme Big Brother. On m'a gentiment dit que certaines prescriptions d'arrêts maladie étaient trop longues", s'est agacée la médecin généraliste dans une vidéo visionnée plus d'un million de fois.

Comme l'indique France 3 Centre Val de Loire, Églantine Fontaine est une médecin rurale, dont la plupart des patients exercent des métiers physiques. "Cette annonce s'attaque à notre liberté d'appréciation et de prescription", a-t-elle regretté.

L'Assurance maladie compte réaliser des économies après l'explosion des dépenses liées à la crise du Covid-19. Dans un rapport publié fin juin, l'organisme prévoit de réduire son déficit de 14 milliards d'euros d'ici 2024. Pour réguler les dépenses liées aux arrêts maladie notamment, la sécurité sociale veut convoquer 1,5 % des médecins les plus prescripteurs, soit plus d'un millier d'entre eux. Ils seront entendus et pourraient se voir obligés d'abaisser le nombre d'arrêts maladies prescrits. Dans le même (...)

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