"Mètres carrés ressentis" : une agence immobilière cible de moqueries

Studio à vendre dans le quartier Saint-Georges (Paris IXe). Surface au sol : 23,55 mètres carrés, 11,53 mètres carrés loi Carrez, 16 mètres carrés "ressentis". Cette dernière formulation, l’agence H&B Immobilier regrettera peut-être de l’avoir utilisée. Depuis la publication de cette annonce de vente d’un studio, l’agence parisienne est la cible de nombreuses moqueries et critiques, se traduisant notamment par des canulars téléphoniques et des messages sur les réseaux sociaux, évoque Le Parisien.

Donyphane Hadzic, cofondateur de H&B Immobilier, reconnaît d’emblée auprès du Parisien que l’expression "mètres carrés ressentis" n’était sans doute pas appropriée. Mais le cofondateur précise que l’expression fait référence à une réglementation bien réelle. Ces "mètres carrés ressentis" sont selon lui ceux prenant en compte la "surface exploitable". La valeur s’obtient après une pondération "au tiers" en cas de différence entre la valeur de la surface au sol et celle de la surface loi Carrez (surface d’au moins 1,80 mètre de hauteur). Thierry Delesalle, porte-parole de la Chambre des notaires du Grand Paris précise de son côté au Parisien que ce principe de pondération est bien reconnu par la loi, car permettant de "valoriser de l’espace utile".

Comme le précise Le Parisien, le studio en question dispose d’un espace mezzanine où la hauteur est inférieure à 1,80 mètre, et donc non comprise dans la surface loi Carrez. Les "mètres carrés ressentis" ou "surface exploitable" prennent en compte (...)

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