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"Mère", pièce remuante de Wajdi Mouawad sur son enfance exilée

© Tuong-Vi Nguyen

L'ambiance était agitée à la ­première de Mère, pièce écrite et mise en scène par Wajdi Mouawad au théâtre de la ­Colline (Paris 20e). Une trentaine de jeunes femmes en colère bloquaient l'accès, ­scandant "Cantat assassin, Baro violeur, Mouawad valide". Le ­collectif #MeTooThéâtre ­reproche au directeur du théâtre (Mouawad) d'avoir commandé au meurtrier de Marie Trintignant une musique pour sa pièce. Il ­réprouve aussi la programmation, en 2022 toujours à la Colline, du metteur en scène Jean-Pierre Baro, démissionnaire en 2019 du Théâtre des Quartiers d'Ivry après une plainte pour viol classée sans suite. Ce soir-là, le spectacle a démarré en retard mais, deux grosses heures plus tard, le public était debout pour applaudir. Ému.

Jouée en français et en arabe surtitré, Mère raconte les premières années d'exil, de 1978 à 1983 à Paris, de Wajdi Mouawad à travers le souvenir qu'il porte de sa mère avant qu'elle ne soit emportée par un cancer. Le futur homme de théâtre avait 10 ans quand il a quitté le Liban avec sa famille mais sans son père, resté à Beyrouth… Ce qui avait le don de mettre Jacqueline, la maman, dans tous ses états, suspendue à la sonnerie du téléphone. Forte de ces éléments autobiographiques, la pièce dépeint un ­commencement de vie semé de déchirures et de pertes irrémédiables. Autant de fantômes et de retours impossibles que la magie du théâtre rend palpables.

Christine Ockrent dans son propre rôle

S'il interprète lui-même l'auteur de la pièce, c'est à un enfa...


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