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Météo France répond aux critiques sur ses prévisions de l'été 2021

Un passant marche sous la pluie à Nice, le 19 avril 2020 (Photo: VALERY HACHE via AFP)
Un passant marche sous la pluie à Nice, le 19 avril 2020 (Photo: VALERY HACHE via AFP)

MÉTÉO - Pour une bonne partie de la France, la météo de ces dernières semaines fait s’envoler les rêves de farniente et de soleil ardemment désirés par les vacanciers après 15 mois compliqués par la crise Covid. Météo France prévoyait pourtant “un été chaud et sec” pour cette année 2021. Le Parisien faisait même sa Une, début mai, sur les prévisions d’un été qui s’annonçait alors “très chaud”.

Force est de constater que ce n’est pas vraiment ce qui est observé sur une large partie du territoire, le pourtour méditerranéen exclu. Comment expliquer ce décalage? Le service de Météo France a décidé de faire le point sur son fonctionnement, ce mardi 3 août sur Twitter, en repartageant notamment la Une du Parisien qui inspire désormais de nombreux traits d’humour.

Tout d’abord, les prévisions météo ne sont pas des “prédictions exactes” et le service parle plutôt de “tendances” et de “scénarios” quand il fait des estimations pour les trois prochains mois. Outre “des modèles de physique globaux représentants l’ensemble de la planète”, Météo France s’appuie principalement sur “l’influence des conditions océaniques sur la circulation atmosphérique”, à travers des simulations. De toutes ces étapes et tous ces calculs ressortent différents scénarios.

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“Le scénario le plus probable ne se réalise pas systématiquement, le moins probable peut se réaliser. Sur le trimestre mai-juin-juillet pour les températures [il y avait] trois scénarios: plus chaud que la normale (50%) proche de la normale (40%) et frais (10%). Au final, une grande partie de la France est dans le scénario numéro 2”, explique Météo France, qui précise que les prévisions saisonnières sont par ailleurs moins fiables en Europe qu’en zone tropicale, et que les probabilités de températures sont plus faciles à modéliser en hiver qu’en été.

Le service ne s’est donc pas vraiment trompé dans ses prévisions estivales pour 2021. Et d’ailleurs dès mai, les prévisionnistes se montraient nuancés. “Le signal semble chaud, mais pas extrême en moyenne sur les trois mois, ce qui ne veut pas dire que ponctuellement, on n’aura pas de vagues de chaleur”, ajoutait dans Le Parisien le climatologue Pierre Bonnin. Si le scénario d’un temps plus chaud que la normale dominait ainsi au début du printemps, ce n’est donc finalement pas celui qui a gagné la course de fond.

En revanche, si la sensation d’un été pourri est si forte c’est peut-être aussi en partie parce que les étés 2019 et 2020 ont été, eux, marqués pas des canicules importantes.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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