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Mélenchon "enfariné" avant une manifestation à Paris

MÉLENCHON "ENFARINÉ" AVANT UNE MANIFESTATION À PARIS

PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a été la cible samedi d'un jet de farine avant le départ d'une manifestation à l'appel de partis et d'organisations de gauche à Paris et le chef de file de La France Insoumise a appelé à ce que cesse le climat de tension politique dans le pays, quatre jours après la gifle reçue par Emmanuel Macron.

Le député des Bouches-du-Rhône se trouvait parmi les quelques centaines de personnes rassemblées place de Clichy pour une manifestation "pour les libertés et contre les idées d'extrême droite" lorsqu'un individu lui a lancé le contenu d'un paquet de farine sur la tête et le haut du corps.

"Je n'ai pris que de la farine, je suis vivant tout va bien", a réagi Jean-Luc Mélenchon devant les journalistes.

"Si vous ne me voyez pas plus ému que ça, c'est peut-être parce que ça aurait pu être pire", a-t-il toutefois ajouté, évoquant un "seuil qui a été franchi" après la gifle à Emmanuel Macron et une vidéo publiée sur YouTube mettant en scène la mise à mort d'un "gauchiste".

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"Il y a une grande tension", a déclaré le chef de file de la France insoumise, disant avoir envie "surtout que ça s'arrête" et acquiesçant de la tête en réponse à une journaliste lui demandant s'il craignait que "ce soit un an comme ça", jusqu'à l'élection présidentielle de 2022.

"Celui qui a frappé le président de la République, il savait qu'il faisait quelque chose de grave (...) mais en même temps il a donné un signal à d'autres", a dit Jean-Luc Mélenchon. "Tout le monde se sent menacé donc c'est le moment de savoir bien réagir."

Damien Tarel, l'homme qui a giflé le président de la République mardi dans la Drôme, a été condamné deux jours plus tard à 18 mois de prison ferme, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt.

Candidat aux élections régionales des 20 et 27 juin dans les Pays de la Loire, l'ancien président de l'Assemblée nationale François de Rugy a pour sa part annoncé vendredi soir déposer une plainte après avoir été lui aussi "enfariné" dans le centre de Nantes.

(Bertrand Boucey)