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Médicaments, composants électroniques... sans l'Europe, pas de souveraineté industrielle

Depuis la crise du Covid, l’Europe et la France font l’expérience quotidienne de leur dépendance, de leur vulnérabilité voire de leur fragilité en matière d’approvisionnement, pour des biens parfois vitaux. Ils croyaient le monde plat, ils découvrent les ruptures de stocks, la perte de maîtrise des chaînes de valeur, et les pénuries provoquées par un usage stratégique des échanges commerciaux. Ce fut d’abord l’affaire du paracétamol.

Alors que le manque de masques défrayait la chronique, on apprit que 80% des principes actifs de la molécule étaient importés d’Inde et de Chine, et que ces pays pouvaient limiter leurs exportations pour servir leur marché domestique. Puis ce fut au tour des éponges de titane, indispensables aux ailettes de réacteurs d’avions, dont l’export cessa avec les sanctions infligées à la Russie. Ce fut enfin les céréales, les engrais, ou l’huile de tournesol, au commerce perturbé par le conflit ukrainien.

Le réflexe a alors été de remettre en cause la mondialisation. En France, à la faveur de la campagne électorale pour la présidentielle, un étonnant accord se fit ainsi de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par l’extrême centre, pour réclamer la reconquête de la souveraineté industrielle, via une politique active de relocalisations. Un principe qui, sitôt énoncé, n’en souleva pas moins la controverse, s’appuyant sur trois objections.

La première d’entre elles voulait que le monde ait déjà connu de telles crises, qu’il s’agisse du tsunami en (...)

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