Lydia : les bons comptes font les bons amis
Il n’y a pas d’âge pour adopter Lydia. Si l’application jouit d’une immense popularité auprès des plus jeunes – un tiers des 18-35 ans y ferait appel régulièrement –, leurs parents n’y sont pas insensibles non plus ! «Je n’ai pas trouvé de moyen plus simple pour alimenter le porte-monnaie de mon fils et lui permettre de payer son déjeuner», admet Claude, 52 ans, tout en validant un transfert de 15 euros sur l’écran de son téléphone. «Tout se fait en deux secondes et sans frais, ce qui s’avère impossible avec l’appli de ma banque», apprécie ce cadre qui aime que les choses aillent vite. La start-up qui a fêté son dixième anniversaire l’an passé a bâti son succès sur la simplicité et les envois d’argent instantanés. Les banques vous demandent d’entrer un numéro IBAN ? Il suffit ici d’indiquer le montant et de désigner le bénéficiaire, qui verra la somme créditée sans délai sur son compte Lydia ou son compte bancaire. Difficile d’imaginer plus simple. Les utilisateurs ne s’y trompent pas. Devenue aussi incontournable que TikTok ou Blablacar chez les moins de 30 ans, l’application traite 100.000 transactions de ce genre chaque jour. De l’envoi d’argent au paiement en quatre fois Reine de la cagnotte et des petits comptes entre amis, Lydia s’est muée au fil des années en une super appli financière – ou en «application méta bancaire» dans le jargon de la fintech. Gestion de comptes courants, de comptes communs, épargne rémunérée, prêt express, remboursement instantané, paiement mobile et trading, son offre n’a rien à envier aux meilleures banques en ligne. Le talent de Lydia consiste à agréger cette multitude de services au sein d’une interface unique. Un profil de couteau suisse de la finance assumé. Interrogé en mai 2015 par le quotidien économique La Tribune, Cyril Chiche, cofondateur et actuel CEO de la start-up, déplorait qu’il Cliquez ici pour lire la suite