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LVMH décélère avec la mode-maroquinerie qui stagne

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - LVMH a fait moins bien qu'attendu au premier trimestre, plombé par la stagnation des ventes de sa division phare, la mode-maroquinerie, qui a pâti d'une baisse de ses ventes en France et en Asie, hors Japon.

Comme ses concurrents, LVMH fait face à un environnement difficile pour le luxe, avec le ralentissement chinois, la chute des flux touristiques à Hong Kong, les récessions russe et brésilienne, la faiblesse du marché américain pour cause de dollar fort et à la chute du tourisme en Europe après les attentats de Paris et Bruxelles.

Les ventes du géant mondial du secteur ont progressé de 4% à 8,620 milliards d'euros, un chiffre inférieur au consensus Thomson Reuters de 8,719 milliards.

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A taux de change constants, la croissance a reculé à 3%, après 5% au quatrième trimestre 2015, alors que les analystes tablaient sur une progression comprise entre 4% et 5%.

Surtout, la division mode et maroquinerie, au centre de l'attention des investisseurs car elle loge Louis Vuitton, principal contributeur aux profits du groupe, a vu ses ventes stagner (après une croissance de 3% au dernier trimestre de 2015 et 4% sur l'ensemble de 2015) alors que les analystes attendaient une hausse d'environ 3%.

"LVMH fait moins bien qu'attendu dans la mode-maroquinerie. Finalement, ce n'est pas surprenant, car le secteur est difficile", commente Luca Solca, analyste d'Exane BNP Paribas.

A l'inverse, la tendance s'est accélérée dans les vins et spiritueux (Moët & Chandon, Dom Perignon, Hennessy), deuxième division la plus rentable du groupe, avec une croissance organique de 6%, la forte progression du cognac Hennessy aux Etats-Unis compensant ses faiblesses en Chine, où le premier trimestre enregistre cependant une "meilleure dynamique".

Le groupe a également fait mieux que prévu dans les parfums et cosmétiques (Dior, Guerlain, Givenchy), avec une croissance organique de 9%, ainsi que dans les montres et la joaillerie (Bulgari, Tag Heuer, Hublot) avec une progression de 7%, tirée par les bonnes performances du joaillier italien Bulgari et par celles de Tag Heuer.

La première marque horlogère du groupe est revenue dans la course après un recentrage sur son coeur de gamme avec des modèles vendus entre 1.500 et 4.000 dollars.

A l'inverse, les tendances se sont dégradées dans la distribution sélective (+4% après +5%), les réseaux de boutiques détaxées DFS continuant de souffrir de la baisse du trafic à Hong Kong, une baisse des ventes compensée par les performances de la chaîne de parfumeries Sephora.

En Bourse, avant la publication trimestrielle, le titre LVMH a fini à 146,05 euros lundi, gagnant 0,79% depuis le début de l'année et signant la troisième meilleure performance du secteur derrière Moncler (+11%) et Burberry (+8,7%).

Le groupe détaillera ses chiffres lors d'une conférence téléphonique mardi, à 15h00.

(Edité par Matthieu Protard)