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L'Unédic prévoit un excédent de 3,8 mds d'euros en 2023

Vincent Loison/SIPA

L'Unédic, qui gère le régime d'assurance chômage, prévoit un excédent de 3,8 milliards d'euros en 2023, légèrement revu à la baisse par rapport à ses précédentes prévisions en octobre (+4,2 milliards).

L'Unédic, qui gère le régime d'assurance chômage, a annoncé ce mardi prévoir un excédent de 3,8 milliards d'euros en 2023, légèrement revu à la baisse par rapport à ses précédentes prévisions en octobre (+4,2 mds). L'organisme paritaire, qui présentait ses prévisions financières pour le régime d'assurance chômage à l'horizon 2025, prévoit également un solde positif de +4,7 milliards en 2024 et de +8,6 milliards en 2025, "favorisé par des facteurs conjoncturels et réglementaires". La précédente prévision était moins optimiste pour 2024 (+4,2 mds).

Ces excédents permettraient de résorber une partie de la dette, qui s'établirait à -55,5 mds fin 2023, -50,8 mds fin 2024 et -42,2 mds fin 2025. Une réduction qui "permet de préparer l'avenir" et de "faire face à d'éventuels chocs économiques, notamment en régénérant les capacités à solliciter les marchés financiers en cas de besoin", souligne l'Unédic. Les recettes s'élèveraient à 45,7 mds en 2023, 47,5 mds en 2024 et 48,9 mds en 2025, une augmentation "principalement due à la dynamique des salaires portée par l'inflation". A l'inverse, à l'horizon 2025 "les dépenses reculeraient, du fait de la reprise économique et de l'impact des réformes de l'assurance chômage entrées en vigueur en 2021 et en 2023, évalué à 5,2 mds en 2025". Les dépenses totales s'établiraient à 41,9 mds en 2023, 42,8 mds en 2024 et 40,3 mds en 2025.

La réforme entrée en vigueur le 1er février prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits. Côté emploi, en 2023 les créations nettes d'emplois affiliés à l'assurance chômage freineraient fortement (+6.000, contre +305.000 en 2022), surtout portées par les entrées en apprentissage. Elles redémarreraient de manière limitée en 2024 (+66.000) et de manière plus notable en 2025 (+152.000).

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