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Luca de Meo appelle Bruxelles à lutter contre la désindustrialisation et les délocalisations dans l'automobile

Image © ACEA

En accédant à la présidence du lobby des constructeurs auto, le patron de Renault Luca de Meo enjoint l’Europe à défendre son industrie contre les conséquences du protectionnisme américain et chinois. En jeu, notre capacité à produire des batteries pour nos voitures électriques.

Après Carlos Tavares lanceur d’alerte, voici Luca de Meo qui monte au créneau. C’est à lui dorénavant qu’échoit la tâche de mettre en garde les autorités communautaires contre les excès d’une conversion trop rapide à la voiture électrique.

Le 1er janvier en effet, le patron du Groupe Renault succédait à Oliver Zipse (BMW) et accédait à la présidence de l’Association des Constructeurs européens d’Automobiles (ACEA). Il reprend le bâton qu’agitait Carlos Tavares deux ans avant la nomination de Zipse. En 2020, le patron de PSA défendait avec ferveur le principe de “neutralité technologique”. Il appelait alors Bruxelles à laisser les constructeurs auto déterminer le meilleur moyen d’atteindre l’objectif collectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Affaibli par la défection de Stellantis, le lobby des constructeurs craint toujours la désindustrialisation

Au lieu de cela, en entérinant le 27 octobre dernier l’arrêt dès 2035 de la commercialisation des véhicules à motorisations thermiques, l’Union européenne a de facto condamné l’industrie et le consommateur à se convertir rapidement à l’électrique. Avec une brutalité et un absolutisme contre lesquels l’Association des Constructeurs européens d’Automobiles continue de se battre avec une persévérance qui ressemble à de l’obstination.

Lire aussiQuand Carlos Tavares oublie ses réticences sur l'électrification

Carlos Tavares est de ceux qui considèrent que l’ACEA a perdu de sa pertinence depuis la décision du 27 octobre. Quatre mois plus tôt, il annonçait que le groupe Stellantis se retirait de la liste des constructeurs membres de l’ACEA. Un coup dur pour l’association qui charge son nouveau président, Luca de Meo, de prouver que sa vitalité et sa légitimité restent intactes, malgré cette défection spectaculaire.

L’ACEA ne veut plus agir en coulisses et s’adresse au grand public

Ainsi donc, quelques semaines après sa prise de fonction à la tête de l’ACEA, Luca de Meo décide de frapper un grand coup et d’a[...]

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