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L'opposition syrienne rejette les propositions russes

BEYROUTH (Reuters) - Plusieurs personnalités de l'opposition syrienne ont rejeté mercredi des propositions avancées la veille par la Russie qui suggérait de lancer un processus de réforme constitutionnelle, jugeant qu'elles avaient pour objectif de maintenir Bachar al Assad au pouvoir et de marginaliser les voix dissidentes. Le projet russe, que Reuters a pu consulter mais dont Moscou conteste l'existence, vise à obtenir du gouvernement syrien et de l'opposition qu'ils s'accordent sur une révision constitutionnelle qui pourrait prendre jusqu'à 18 mois suivie de l'organisation d'une élection présidentielle. Le texte en huit points, élaboré par Moscou en vue de la seconde session de négociations sur la Syrie en fin de semaine à Vienne, n'exclut pas que Bachar al Assad soit candidat à l'élection présidentielle, bien que son départ soit considéré par les pays occidentaux et arabes comme une condition de la paix. "Le peuple syrien n'a jamais accepté la dictature d'Assad et il n'acceptera jamais qu'elle soit réinstaurée ou reformulée d'une autre manière", a déclaré Monzer Akbik, membre de la Coalition nationale syrienne (CNS). "Les Russes tentent de jouer le même jeu qu'ils jouent depuis Genève", a-t-il poursuivi, faisant référence aux pourparlers organisés en 2014 sous l'égide des Nations unies dans la ville suisse. Selon Hadi al Bahra, membre du conseil politique de la CNS, Bachar al Assad est le principal problème et tout processus politique doit s'efforcer de régler ce problème. Il a lui aussi rejeté l'idée de l'organisation d'une élection dans le cadre politique actuel. "Comment les élections pourraient-elles être justes alors que les citoyens présents en Syrie craignent la répression des services de sécurité du régime ?", a-t-il demandé. Michel Kilo, également membre de la CNS, a déclaré que l'objectif de Moscou était de préserver Bachar al Assad et son régime en préconisant l'organisation d'une élection injuste. "Nous ne sommes pas contre les élections, nous sommes des démocrates. Mais nous ne pouvons pas accepter que l'on impose un président qui est un criminel, qui a détruit le pays. Quelle est la logique de tout cela ?", a-t-il dit. (Sylvia Westall,; Nicolas Delame pour le service français)