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Londres a posé ses "lignes rouges" sur un prêt-relais à la Grèce

La Grande-Bretagne exige que son éventuelle participation à un prêt-relais à la Grèce soit intégralement protégée contre le moindre risque de non-remboursement, selon une source au ministère britannique des Finances qui ajoute que les partenaires européens de Londres ont pris en compte cette préoccupation. /Photo d'archives/REUTERS/Toby Melville

LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne exige que son éventuelle participation à un prêt-relais à la Grèce soit intégralement protégée contre le moindre risque de non-remboursement, a-t-on appris mercredi auprès d'une source au ministère britannique des Finances.

Selon cette même source, les partenaires européens de Londres ont pris en compte cette préoccupation.

"En ce qui nous concerne, il s'agit d'une ligne rouge et nous pensons que ce message est désormais entendu et compris", a dit cette source.

"C'est parce que nous avons refusé de céder sur nos principes que la Commission propose désormais des mesures permettant précisément de nous préserver du moindre risque."

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La Commission européenne propose d'accorder à la Grèce un prêt-relais de sept milliards d'euros, qui seraient débloqués dans un premier temps par le Mécanisme européen de Stabilité financière (MESF) avant d'être repris par le Mécanisme européen de stabilité (MES).

La Grande-Bretagne et la République tchèque sont réticentes à l'idée d'un prêt-relais via le MESF, celui-ci étant un mécanisme à l'échelle de l'Union européenne, contrairement au MES qui est propre à la zone euro.

Le ministre tchèque des Finances, Andrej Babis, a déclaré mercredi à Reuters que la mobilisation provisoire du MESF dans un prêt-relais à la Grèce serait acceptable pour son pays si lui sont associées des "garanties juridiquement contraignantes" sur le fait que l'argent sera remboursé.

"Les autres pays de l'UE qui ne sont pas dans la zone euro ont la même position", a-t-il dit.

La décision sera prise à une majorité qualifiée des pays membres de l'Union européenne, ce qui signifie qu'il suffira d'avoir l'appui de 15 pays représentant 65% de la population de l'UE.

(William James, avec Jan Lopatka à Prague; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)