Loi anti-gaspillage : les vêtements devront obligatoirement mentionner une nouvelle information
La prochaine obligation de traçabilité de l’origine des produits textiles vendus en France est une "révolution" favorable aux fabricants tricolores qui localisent dans l’Hexagone la plus grande partie de leurs étapes de production, a salué vendredi 13 mai le groupement France Terre Textile réuni à Mulhouse (Haut-Rhin). Selon ce collectif d'industriels du secteur, l’entrée en vigueur au 1er janvier 2023 de l'obligation donnera son "plein effet" à son propre label "France Terre Textile".
Instaurée par un décret du 29 avril dernier en application de la loi Agec (anti-gaspillage pour une économie circulaire), elle imposera aux metteurs sur le marché (distributeurs, importateurs, producteurs…) de faire figurer l’indication du pays de réalisation des principales opération de tissage, teinture-impression, et confection. Elle s’appliquera au 1er janvier prochain pour les plus importants acteurs, avant une extension progressive sur deux ans, jusqu’au seuil de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires.
"C’est une révolution, une formidable victoire que cet étiquetage, qui rend le textile précurseur de la transparence au consommateur", prédit Paul de Montclos, président de France Terre Textile. Toutefois, "il faut encore travailler d’ici au 1er janvier à bien rendre ces règles PME-compatibles et notre objectif est d’y aider l’Etat", a prévenu M. de Montclos.
Le label "France Terre Textile" est réservé aux fabricants "réalisant au moins 75 % de leurs opérations de production en France", a (...)
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