Vous êtes victime de squat : quelle est la première chose à faire ?
En mai dernier, le "Grand rendez-vous de l'immobilier" (Capital / Radio Immo) recevez Romain Rossi-Landi, avocat à Paris, pour répondre à différentes questions d'auditeurs. L'une d'elle concernait la question des squats à nouveau sous le feu des projecteurs avec le vote d'une nouvelle proposition de loi qui durcit les peines. Dans la séquence présentée dans la vidéo ci-dessus, Romain Rossi-Landi, avocat à Paris, répond à une question de Vincent. Vincent et son frère ont hérité de la maison de leur père récemment décédé. Lorsqu’ils se sont rendus sur place pour la vider, ils ont constaté que la serrure avait été changée et que la maison était habitée… probablement par des squatteurs qui refusent de les laisser entrer. Ils sont allés porter plainte à la gendarmerie. Les gendarmes leur ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire et qu’il fallait saisir le tribunal… Que faire ?
En réponse à notre auditeur victime de squat, Romain Rossi-Landi assure tout d'abord la réponse de la gendarmerie est totalement erronnée. En effet, la loi est désormais claire. Dès lors que votre logement est squatté, vous devez effectivement porter plainte pour violation de domicile auprès de la gendarmerie, justifier que vous êtes bien le propriétaire du logement concerné et attendre qu'un "officier de police judiciaire" vienne constater le squat. Une fois ces trois éléments établis, le préfet dispose de 48 heures pour vous répondre et procéder à l'expulsion. Dans les faits, cela prend 10 -12 jours, assure notre (...)
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