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Des cartographes reconnaissent l'océan Austral comme le cinquième océan de la planète

Un iceberg (Photo d'illustration). - -
Un iceberg (Photo d'illustration). - -

La National Geographic Society (NGS) ajoute un cinquième océan, baptisé océan Austral, aux quatre déjà connus. Cette organisation scientifique et scientifique à but non-lucratif chargée de cartographier le ciel et les espaces terrestres et maritimes, vient de reconnaître officiellement l'existence d'un nouvel océan, qui entoure le continent Antarctique, situé autour du pôle Sud.

Si celui-ci était déjà reconnu au sein de la communauté scientifique, son existence n'est pas jusqu'ici officiellement reconnue par un accord international.

"Faute de consensus international, nous ne l’avions jamais officiellement reconnu", explique ainsi Alex Tait, géographe au sein de la National Geographic Society.

Un océan de 20 millions de km²

L’Organisation hydrographique internationale (IHO) avait pourtant nommé cette partie du globe en 1936, avant de faire marche arrière en 1953. Ce n'est qu'au mois de février 2021 que l'Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (la NOAA) a d'abord décidé d'identifier cette zone comme un océan à part entière, sans adopter le nom d'océan Austral, comme l'explique le magazine scientifique National Geographic.

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À la différence des quatre autres océans de la planète Terre, ce cinquième océan est régi et défini par un courant dit "circumpolaire antarctique", qui est considéré comme le plus intense au monde. Il s'étend par ailleurs sur plus de 20 millions de km², ce qui représente un quart de la surface totale des océans du monde.

Selon les membres de la NGS, reconnaître son existence va permettre de s'intéresser à sa protection environnementale. "Les élèves apprennent des choses sur le monde océanique grâce aux océans qu’ils étudient. Si l’on n’inclut pas l’océan Austral, on n’apprend pas ses spécificités et son importance", défend de la même façon le géographe Alex Tait.

Or l’océan Austral "abrite des écosystèmes marins uniques et fragiles ainsi qu’une vie marine merveilleuse comme les baleines, les manchots et les phoques", note notamment Enric Sala, chercheur pour la NGS.

Concernant ses "frontières", la National Geographic Society précise que "la limite nord de l’océan Austral varie entre 50 et 62 degrés de latitude Sud. Nous utilisons 60 de latitude sud comme approximation de la limite écologique septentrionale de l’océan Austral, qui est utilisée par l'Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) aux États-Unis et par une pluralité de membres de l’Organisation hydrographique internationale (OHI)".

Cependant, la NOAA ajoute que "tous les pays ne sont pas d’accord sur les frontières proposées, de sorte que cette proposition n’a pas encore été ratifiée par les membres de l’OHI".

Article original publié sur BFMTV.com