Livret d'épargne : le LDDS fait-il dans le greenwashing ?
LDDS, pour « Livret de développement durable et solidaire ». Héritier du Codevi, le petit cousin du Livret A, avec qui il partage, notamment, son taux d'intérêt (3% actuellement, sans doute plus dès le 1er août prochain), est devenu, au fil des années, le membre le plus « progressiste » de la famille de l'épargne réglementée. Sa caution verte et solidaire, diraient plutôt ses détracteurs, peu convaincus de la réalité de ses vertus en la matière, et globalement critiques du bilan carbone de l'épargne réglementée.
On peut le comprendre. Il a, par exemple, fallu attendre presque trois ans pour que soient publiés les décrets permettant aux détenteurs de LDDS de faire don de tout ou partie de leurs intérêts annuels à une entreprise de l'économie sociale et solidaire.
Un euro collecté = un euro pour la transition écologique ?
Côté développement durable non plus, l'intérêt du LDDS ne saute pas forcément aux yeux. Pourtant, depuis 2017, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui gère 60% de l'argent du LDDS au sein du Fonds d'épargne, s'est engagée à ce qu'un euro collecté et centralisé corresponde à un euro finançant la transition écologique et énergétique (TEE).
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