Livret A, assurance vie, compte courant… L'effet pervers de l'inflation sur votre épargne
C’est le contrecoup de l’arrêt brutal de l’économie l’an dernier avec la crise du coronavirus. La hausse des prix qui avait été de 0,5% en 2020 s’accélère. En mai, elle atteignait 1,4% et elle devrait être de 1,5% en moyenne en 2021, avec un pic à 2,1% en octobre, selon les dernières projections de la Banque de France. Rien d’alarmant pour l’instant à en croire les économistes interrogés par MoneyVox. « Cette remontée de l’inflation est surtout technique. Il n’est pas question ici de spirale inflationniste qui serait alimentée par une hausse des salaires », explique Philippe Crevel.
La poussée actuelle est principalement liée à la hausse des matières premières, notamment les prix du pétrole et donc des carburants, en raison d’une reprise plus rapide que prévue de l’économie mondiale. « On joue à se faire peur. Nous assistons à des frictions de sortie de crise. En cas de surchauffe, la Banque centrale européenne (BCE), dont la mission est d’avoir une inflation cible de 2%, interviendrait pour relever ses taux directeurs », explique Cyril Blesson, associé au sein du cabinet Pair Conseil et éditeur des Cahiers de l'épargne. La Banque de France table d'ailleurs sur une hausse des prix plus light de 1,2% en 2022 et en 2023.
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