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L'immobilier de luxe parisien bénéficie d'un "effet Macron"
Après trois mois d’inactivité, le marché parisien de l’immobilier de prestige connaît une forte progression depuis l'élection d'Emmanuel Macron, selon le réseau Coldwell Banker.
Le marché de l’immobilier de luxe en France s’est fortement redressé depuis l’élection d’Emmanuel Macron. À Paris, le secteur connaît une forte progression après trois mois d'inactivité marqués par un fort attentisme des investisseurs internationaux, qui attendaient d’avoir une situation claire sur l’immobilier français. C'est ce qu'a indiqué Coldwell Banker dans un communiqué publié fin juillet.
"Nous assistons aujourd’hui à un véritable redressement, il y a bien un effet Macron qui joue à fond sur l’immobilier de prestige", a déclaré Laurent Demeure, PDG de Coldwell Banker France & Monaco. Le dirigeant voit revenir "de nombreux expatriés et des investisseurs internationaux qui se positionnent sur la pierre parisienne".
Il a notamment mis en avant l'attractivité de la capitale, qui va profiter de l’effondrement du marché de l’immobilier britannique depuis l’annonce du Brexit en 2016 et de l’essoufflement du marché américain. Selon lui, "tous les voyants sont au vert pour venir se réinstaller en France. Et les investisseurs étrangers reviennent. Nous n’avons jamais vu autant d’acheteurs américains et étrangers se positionner sur Paris", s'est-il réjoui.
Le marché des résidences secondaires dynamique
Le marché des résidences secondaire qui avait pâti de l’effet Hollande bénéficie lui aussi de l’effet Macron. "De plus en plus d’acquéreurs étrangers et d'expatriés qui avaient quitté la France durant les années Hollande, se repositionnent sur des résidences secondaires en prévision d’un retour futur", ajoute Laurent Demeure.
Ils convoitent des biens situés sur le littoral, sur la cote basque (Biarritz), sur le bassin d’Arcachon (Cap Ferret), la cote Atlantique (Oléron, Ré, Royan) et sur la Cote d’Azur (Cannes). "Ils recherchent de l’extrême qualité sur des biens situés en première ligne", (...)
