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L'IGPN saisie après l'utilisation d'un taser lors d'un contrôle d'identité à Bobigny

Le jeune homme, qui doit être jugé le 22 juin pour outrage, violence et rébellion, accuse notamment, témoignages et vidéos à l'appui, un policier d'avoir rédigé un faux procès-verbal pour dissimuler des violences "disproportionnées" commises lors d'un contrôle d'identité.

L'IGPN a été saisie de la plainte d'un jeune homme de 21 ans qui affirme avoir subi "sans aucun fondement" plusieurs impulsions de taser la nuit du 20 mars à Bobigny, a indiqué le parquet de Bobigny, confirmant une information de Mediapart.
La plainte a été déposée début avril pour violences par personnes dépositaires de l'autorité publique, dénonciation calomnieuse et faux et usage de faux en écriture publique.

Le jeune homme, qui doit être jugé le 22 juin pour outrage, violence et rébellion, accuse notamment, témoignages et vidéos à l'appui, un policier d'avoir rédigé un faux procès-verbal pour dissimuler des violences "disproportionnées" commises lors d'un contrôle d'identité dans une cité de Bobigny. La police y avait été appelée pour "tapage" au pied d'un immeuble, vers 01H00 du matin.

Plusieurs vidéos de la scène

Sur une des trois vidéos diffusées par le site d'information en ligne, on voit un policier infliger une première impulsion de pistolet électrique à un jeune homme, qui chute à terre. Alors qu'il est allongé au sol, le fonctionnaire s'approche de lui et donne une deuxième décharge.

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Après son interpellation, le jeune homme s'est vu délivrer trois jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Dans le procès-verbal rédigé par le policier, ce dernier affirme avoir fait usage de son arme face à un individu "menaçant". Pour justifier la deuxième impulsion, il invoque un "coup de pied" que le jeune homme, au sol, aurait tenté de lui mettre.

Une source policière estime que le "cadre d'intervention"- "des individus qui s'alcoolisent et hurlent sous les fenêtres des gens" à l'heure du couvre-feu - était "justifié".

"Deux policiers ont été blessés" lors de cette intervention, et ces "individus étaient très connus des services de police avec, pour certains, plusieurs dizaines d'antécédents", a fait valoir cette source.

Article original publié sur BFMTV.com

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