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Liberty House va soumettre une offre sur Tata Steel UK

par Kate Holton et Andy Bruce

LONDRES (Reuters) - Liberty House va soumettre une lettre d'intention en vue de racheter les actifs britanniques de Tata Steel, ce qui ravive les espoirs du gouvernement de David Cameron de sauver des milliers d'emplois dans un secteur sidérurgique fragilisé par les surcapacités mondiales et la concurrence chinoise.

Le groupe indien de négoce de métaux dirigé par Sanjeev Gupta serait ainsi le premier à soumettre une proposition après avoir été aussi le premier à manifester son intérêt pour la reprise de ces actifs, parmi lesquels l'énorme aciérie de Port Talbot au Pays-de-Galles.

"Nous pouvons confirmer que Liberty soumettra dans la journée une lettre d'intention à Tata Steel", a dit une porte-parole de Liberty House.

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Tata Steel, groupe sidérurgique indien, a annoncé fin mars son intention de vendre la totalité de ses activités au Royaume-Uni, menaçant plusieurs milliers d'emplois dans un secteur confronté à une faible demande, à une hausse des coûts et à des importations bon marché en provenance de Chine.

Tata Steel a déjà annoncé le 11 avril la vente de plusieurs de ses sites britanniques et de celui d'Hayange, en France, à Greybull Capital pour un montant d'une livre symbolique, un accord qui assure le maintien d'un tiers des 15.000 postes concernés par sa décision de se retirer de Grande-Bretagne.

"BREXIT" EN TOILE DE FOND

Soucieux de préserver les 10.000 autres emplois menacés par le retrait de Tata Steel, le gouvernement britannique a proposé de fournir un soutien de plusieurs centaines de millions de livres à d'éventuels repreneurs et s'est dit prêt à ce que l'Etat prenne une participation de 25%.

Sanjeev Gupta, qui a créé Liberty House au début des années 1990 alors qu'il était encore étudiant à Cambridge, a déjà exprimé son ambition d'investir dans la sidérurgie britannique afin de lui "rendre sa gloire passée".

Il pense aussi que le site gallois de Port Talbot et ses emplois peuvent être préservés si ses immenses hauts-fourneaux sont remplacés par des équipements destinés à transformer de l'acier importé en produits de gamme supérieure ou à fabriquer de l'acier à partir de ferraille et non plus de minerai de fer.

Liberty a déjà acheté en mars des usines de Tata Steel en Ecosse avec le soutien du gouvernement local.

Un autre repreneur potentiel a émergé de Port Talbot même, où une équipe issue de la direction du site, regroupée au sein d'Excalibur Steel, a chargé des conseillers d'élaborer un plan de reprise.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est rendu la semaine dernière à Port Talbot où il a déclaré qu'une offre de reprise des activités de Tata Steel en Grande-Bretagne devrait concerner l'intégralité des actifs concernés.

Le gouvernement assure que ses efforts ne sont pas liés à la perspective du référendum du 23 juin sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne.

Les partisans du "Brexit" se sont emparés de la crise en accusant l'UE de manquer de fermeté face à la Chine et d'entraver, par ses règles sur les aides d'Etat, l'action des autorités britanniques.

(Avec Krishna Das à New Delhi, Véronique Tison et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)