La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 322,39
    +59,02 (+0,81 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 315,05
    +29,63 (+0,69 %)
     
  • Dow Jones

    33 274,15
    +415,12 (+1,26 %)
     
  • EUR/USD

    1,0847
    -0,0062 (-0,56 %)
     
  • Gold future

    1 969,80
    -10,50 (-0,53 %)
     
  • Bitcoin EUR

    26 353,34
    +456,87 (+1,76 %)
     
  • CMC Crypto 200

    621,79
    +7,58 (+1,23 %)
     
  • Pétrole WTI

    75,70
    +1,33 (+1,79 %)
     
  • DAX

    15 628,84
    +106,44 (+0,69 %)
     
  • FTSE 100

    7 631,74
    +11,31 (+0,15 %)
     
  • Nasdaq

    12 221,91
    +208,43 (+1,74 %)
     
  • S&P 500

    4 109,31
    +58,48 (+1,44 %)
     
  • Nikkei 225

    28 041,48
    +258,55 (+0,93 %)
     
  • HANG SENG

    20 400,11
    +90,98 (+0,45 %)
     
  • GBP/USD

    1,2332
    -0,0058 (-0,47 %)
     

Voici l'histoire de la remontada d'Airbus, une belle leçon européenne

Charly TRIBALLEAU / AFP

EDITORIAL - En ces journées de grèves et de questionnement sur la France et à l'occasion du 777e numéro de Challenges sorti ce jeudi en kiosque, Vincent Beaufils, directeur de publication du magazine, a voulu raconter une belle histoire. Celle d'Airbus, qui avait toutes les raisons de baisser les bras face à Boeing, mais qui su résister... et s'adapter.

En ces journées de grèves et de questionnement sur La France de l'à-peu-près (éditions de L'Observatoire), pour reprendre le titre inquiétant du livre de l'économiste Nicolas Bouzou, un peu d'optimisme ne nuira pas.

Aussi, profitons du numéro 777 de Challenges sorti en kiosque jeudi 9 mars pour utiliser ce chiffre triplement porte-bonheur et raconter une belle histoire. Une histoire vraie, qui aurait pu mal tourner. Car le 777 fut aussi longtemps un chiffre symbole, celui de la suprématie américaine dans les airs: dans la mythologie de l'aéronautique, ce n'est pas le fameux Jumbo 747 qui a établi la réputation de Boeing, mais bien le 777.

Lancé en 1995, il allait devenir en 2013 le recordman des commandes des avions long-courriers, comme en atteste d'ailleurs Air France, son meilleur client en Europe.

L'argent public le mieux investi

Un succès qui résulte d'un choix hardi: faire voler pour la première fois au-dessus des océans un appareil avec seulement deux moteurs, alors qu'Airbus continuait de ne proposer dans sa gamme que des quadriréacteurs pour les vols au long cours. Résultat au bout d'un quart de siècle: Boeing a vendu 2.141 exemplaires de son best-seller 777, quand les chaînes d'Airbus se sont arrêtées après seulement 377 A340 livrés et 251 A380, soi-disant l'avion préféré des passagers, sinon des compagnies.

La beauté de l'histoire, c'est que le constructeur européen n'a pas baissé les bras. En se convertissant au biréacteur pour les long-courriers de nouvelle génération (A350) ou en allongeant le rayon d'action de son A330, Airbus fait pratiquement jeu égal avec le 787, le Dreamliner de Boeing. Surtout, en ayant décidé avant Boeing de rajeunir sa famille de court-courriers A320, Airbus vend désormais plus de trois avions sur cinq dans le monde sur cet immense marché de 14.000 appareils, et affiche un carnet de commandes qui va au-delà de 2030!

Que retenir de cette incroyable remontada européenne? D'abord que rien n'aurait pu se construire sans des aides d[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi