Yahoo Finance Lexus NX hybride rechargeable: le luxe pour ceux qui n'aiment pas les sensations
ESSAI AUTO DU WEEK-END. Le premier hybride rechargeable de la marque de luxe de Toyota est réussi dans son genre. Cossu, remarquablement fini, rassurant, feutré, relativement sobre, il distille une conduite lisse, avare de sensations.
Lexus, c’est la marque de luxe de Toyota. Avec 39.000 immatriculations en Europe l’an dernier, le label est loin de BMW (646.500), Mercedes (634.700), Audi (614.500) ou Volvo (247.100). Mais, créé en 1989, il s’est forgé une notoriété par ses modèles quasi-uniquement hybrides. Et aussi une réputation de fiabilité sans faille. Le NX, dont la première génération a été lancée en 2014, s’est vu renouveler en 2021. Un rival des BMW X3, Mercedes GLC, Audi Q5, Volvo XC60, dont il se distingue par des lignes taillées à la serpe. Même si le dessin a été adouci sur cette deuxième génération. La calandre béante biseautée se reconnaît de loin. Fini le temps où Lexus copiait le dessin Mercedes ! La personnalité est là.
Les Lexus se sont toujours caractérisées par des intérieurs huppés, mais pas toujours au niveau de qualité des Allemandes. Les économies pratiquées par ces derniers et les progrès flagrants de la marque japonaise ont, depuis, égalisé les choses. La finition se révèle ici très haut de gamme, avec des assemblages remarquables, des matériaux soignés… Même si le laqué piano de la console apparaît déplacé à ce tarif. La fermeture des portes, sans effort (de l'extérieur), ajoute encore à cette sensation de travail formidablement bien fait. Du grand art. De quoi en remontrer aux ténors de Stuttgart, Munich, Ingolstadt. Merci en tout cas à Lexus de proposer des ambiances colorées. L’ensemble noir-beige de notre véhicule de test était très chic. Bref, on se sent très à l'aise dans ce cocon raffiné, à l’abri des aléas extérieurs.
Quelques agaceries ergonomiques
L’énorme écran de 14 pouces impressionne. Les réglages y sont plus fonctionnels que sur la génération antérieure. Car ledit écran est enfin devenu tactile. Il faut toutefois un certain temps d’adaptation. Et le tout écran montre vite ses limites. Le moindre réglage - pour chauffer les sièges par exemple, chercher une station de radio - requiert des clics dans des sous-menus, au grand dam de la sécurité. On farfoui[...]
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