Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 825,72
    +90,61 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 883,65
    -1,37 (-0,01 %)
     
  • Nikkei 225

    38 471,20
    -761,60 (-1,94 %)
     
  • EUR/USD

    1,0629
    +0,0003 (+0,03 %)
     
  • HANG SENG

    16 248,97
    -351,49 (-2,12 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 403,79
    -2 477,58 (-4,07 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 055,46
    -6,36 (-0,13 %)
     

Levothyrox : le laboratoire mis en examen pour "tromperie aggravée"

Myriam Zilles

Rebondissement dans l'affaire du changement de formule du médicament de la thyroïde, le Levothyrox. En effet, la filiale française du laboratoire pharmaceutique Merck, a annoncé dans un communiqué sa mise en examen le mercredi 19 octobre 2022. Pour rappel, la formulation du médicament Levothyrox avait été modifiée en changeant certains de ses excipients pour apporter plus de stabilité au produit. Cette nouvelle formulation a été incriminée entre mars 2017 et avril 2018, comme le rappelle le Parisien, dans un article publié le 19 octobre 2022. 31.000 patients avaient relevé des effets secondaires comme des maux de tête, des insomnies ou encore des vertiges. Par la suite, une enquête avait été ouverte en 2018 pour tromperie aggravée, blessures involontaires et homicide. En 2020, le groupe avait été condamné à indemniser 3.300 utilisateurs du Levothyrox ayant constaté et souffert d'effets secondaires dus au changement de composition du médicament. La Cour de cassation avait estimé que "lorsque la composition d'un médicament change et que cette évolution de formule n'est pas signalée explicitement dans la notice, le fabricant et l'exploitant peuvent se voir reprocher d'un défaut d'information pouvant causer un préjudice moral".

La mise en examen annoncée le mercredi 19 octobre intervient pour le motif de "tromperie aggravée". Dans le communiqué, le laboratoire annonce que "le président de Merck en France a été entendu" le mardi 18 octobre à Marseille. Après cette audition, "la juge (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite