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L'Europe finit en hausse, malgré les hésitations sur Trump

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont terminé en hausse, après s'être brièvement retournées à l'ouverture de Wall Street, au cours d'une séance très volatile marquée par l'incertitude autour du projet de réforme de l'Obamacare défendu par Donald Trump.

A Paris, le CAC 40 est repassé à la clôture au-dessus des 5.000 points, en hausse de 0,76% à 5.032,76 points. Le Dax à Francfort a gagné 1,14% et le Footsie à Londres 0,22%.

Le Stoxx 600 a pris 0,85%, l'indice FTSEurofirst 300 s'est adjugé 0,78% et l'EuroStoxx 50 a gagné 0,92%.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en hausse. L'indice Dow Jones gagnait 0,18%, le Standard & Poor's 500 0,130299% et le Nasdaq Composite 0,07%.

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Donald Trump a promis d'abroger la réforme de l'assurance maladie promulguée par son prédécesseur Barack Obama, mais son camp républicain est divisé et le calendrier du vote à la Chambre des représentants, qui était initialement attendu ce jeudi aux alentours de 19h00 (23h00 GMT), n'est plus du tout certain.

Un échec du président républicain sur le premier grand test législatif de son mandat mettrait en doute sa capacité de mettre en oeuvre d'autres pans de son programme nécessitant la coopération du Congrès, y compris ses projets de réforme du code des impôts ou d'investissements massifs dans les infrastructures du pays.

Les investisseurs américains devraient par ailleurs être attentifs aux déclarations du président de la Fed de San Francisco, John Williams, qui a évoqué "trois ou même quatre" hausse des taux de la Fed en 2017 lors d'un entretien au Wall Street Journal.

En Europe, les marchés obligataires européens ont réagi au résultat de la dernière opération de refinancement à long terme ciblée (TLTRO II) de la Banque centrale européenne (BCE), qui a fait apparaître une forte demande de la part des banques de la zone euro.

L'écart de rendements entre les titres à dix ans portugais et allemands est revenu à son plus bas niveau depuis trois mois selon des données Tradeweb.

Aux valeurs, Pernod Ricard (-1,99%) a accusé la plus forte baisse du CAC 40. Le groupe de vins et de spiritueux s'attend à voir ses ventes en Inde stagner durant l'exercice en cours ainsi qu'en 2017-2018, en raison de la démonétisation intervenue dans le pays et d'une future réglementation sur la vente d'alcool.

Gemalto a fini en baisse pour la deuxième séance consécutive (-3,82%). Le groupe pâtit toujours de l'avertissement émis sur ses résultats 2017, moins de trois semaines après la publication des comptes 2016. HSBC et Kepler Cheuvreux ont abaissé leur recommandation d'"acheter" à "conserver".

A Londres, Next a pris la tête du Footsie, s'adjugeant au passage la plus forte progression du Stoxx 600(+8,08%). En dépit de résultats annuels en baisse, l'enseigne d'habillement a rassuré les investisseurs par l'absence d'une nouvelle détérioration de ses perspectives.

A Zurich, Credit Suisse a reculé de 1,95% alors que la banque envisage un placement privé de titres plutôt qu'une introduction en Bourse de ses activités en Suisse pour lever des fonds, ont indiqué plusieurs sources à Reuters.

Sur les marchés pétroliers, le prix du baril de brut est reparti à la baisse, sous les 48 dollars le baril de brut léger américain, les inquiétudes restant fortes sur les fondamentaux de l'offre pétrolière. Les réductions de production des pays membres de l'Opep n'ont pas permis jusqu'ici de réduire les stocks pétroliers aux Etats-Unis.

Sur le marché des changes, le dollar est quasiment stable face à l'euro et un panier de devises de référence. De son côté, la livre sterling a touché un plus haut niveau depuis un mois après la publication des chiffres mensuels des ventes au détail au Royaume-Uni, nettement supérieurs aux attentes.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)