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L'Etat va ouvrir le capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac

Répétition du titre. Le ministère de l'Economie a décidé d'engager une procédure de cession de la participation de l'Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Philippe Arles

PARIS/TOULOUSE (Reuters) - Le ministère de l'Economie a annoncé vendredi engager une procédure de cession de la participation de l'Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac.

Cette opération se réalisera dans le cadre d'une procédure d'appel d'offres lui permettant de céder immédiatement jusqu'à 49,99% du capital, assortie d'une option de vente pour le solde.

L'Etat détient aujourd'hui 60% du capital de l'aéroport, aux côtés de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Toulouse qui en détient 25%, et des collectivités territoriales (région Midi-Pyrénées, département de Haute-Garonne, communauté urbaine de Toulouse Métropole) qui en possèdent chacune 5%.

"La CCI de Toulouse sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés de l'Etat, si elle en exprime l'intention", précise Bercy dans un communiqué.

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Le gouvernement publiera prochainement le cahier des charges régissant la procédure, qui devrait aboutir à la sélection de l'acquéreur en novembre prochain.

La CCI de Toulouse n'était pas joignable dans l'immédiat.

L'aéroport de Toulouse, dont le trafic est resté stable à 7,5 millions de passagers en 2013, est le cinquième de France, derrière Paris, Nice, Lyon et Marseille.

Vinci, qui figure parmi les candidats potentiels au rachat de cet aéroport, n'a fait aucun commentaire sur le sujet.

Le groupe de BTP et de concessions, qui a fait de l'aéroportuaire un axe prioritaire de son développement, gère aujourd'hui 23 aéroports dans le monde, dont dix en France, parmi lesquels la plate-forme actuelle de Nantes et l'aéroport de Chambéry-Savoie, exploité avec Keolis, filiale de la SNCF.

Cette dernière, ou encore Veolia Environnement, déjà gestionnaire des aéroports de Beauvais et Nîmes, ont également été régulièrement évoqués comme des candidats potentiels.

Le processus d'ouverture du capital des aéroports régionaux détenus majoritairement par l'Etat a failli être amorcé à plusieurs reprises au cours des dernières années, sans jamais aboutir à des appels d'offres concrets.

Outre Toulouse, les plates-formes de Lyon-Saint-Exupéry, de Nice-Côte d'Azur ou de Bordeaux-Mérignac ont été régulièrement citées.

Aéroports de Paris, gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly, n'a pas souhaité faire de commentaire non plus.

Le groupe avait par le passé manifesté son intérêt pour une participation dans les aéroports de Toulouse et de Lyon.

Le président (PS) du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, a défendu la gestion publique de l'aéroport de Toulouse qui a fait, selon lui, preuve de ton efficacité.

"Je tiens donc à réaffirmer avec force que je serai extrêmement vigilant à ce que cet équipement stratégique continue à être contrôlé par la puissance publique", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le gouvernement a indiqué récemment qu'il prévoyait de céder certaines de ses participations pour financer son entrée à hauteur de 20% dans le capital du groupe Alstom. L'Etat français a déjà cédé en juin 3,1% du capital de GDF Suez, dont il pourra également utiliser le produit pour Alstom.

(Jean-Michel Bélot, Gilles Guillaume et Cyril Altmeyer à Paris, avec Julie Rimbert à Toulouse, édité par Jean-Michel Bélot)