Publicité
Marchés français ouverture 3 h 37 min
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • Nikkei 225

    36 818,81
    -1 260,89 (-3,31 %)
     
  • EUR/USD

    1,0629
    -0,0017 (-0,16 %)
     
  • HANG SENG

    16 088,86
    -297,01 (-1,81 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 100,12
    -213,12 (-0,37 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 265,94
    +380,40 (+40,86 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     

Les ventes de Yum Brands baissent encore avec la Chine

Yum Brands, maison mère des chaînes de restaurants KFC et Pizza Hut, a connu un quatrième trimestre consécutif de recul de ses ventes en raison de l'impact persistant d'un scandale alimentaire en Chine, où le groupe réalise la majeure partie de son bénéfice. /Photo prise le 31 juillet 2014/REUTERS/Carlos Barria

(Reuters) - Yum Brands, maison mère des chaînes de restaurants KFC et Pizza Hut, a connu un quatrième trimestre consécutif de recul de ses ventes en raison de l'impact persistant d'un scandale alimentaire en Chine, où le groupe réalise la majeure partie de son bénéfice.

Les ventes des restaurants KFC et Pizza Hut ont plongé en Chine après la diffusion en juillet 2014 d'un reportage télévisé affirmant que l'un des fournisseurs de Yum utilisait de la viande dont la date de péremption était dépassée.

Les ventes à magasins constants de Yum en Chine se sont contractées de 10% au deuxième trimestre, davantage que le recul de 8,4% attendu par les analystes, selon le cabinet d'études Consensus Metrix.

Outre ces déboires en Chine, Yum est confronté aux Etats-Unis à l'attention grandissante des Américains à la qualité de leur alimentation souvent excessivement riche en calories.

PUBLICITÉ

Yum a annoncé en mai qu'il allait retirer les colorants et les saveurs artificiels des plats proposés dans les restaurants Pizza Hut et Taco Bell, dans l'espoir d'attirer à nouveau les clients.

Malgré cela, le chiffre d'affaires a baissé de 3% sur un an, à 3,11 milliards de dollars (2,83 milliards d'euros), au deuxième trimestre clos le 13 juin. Les analystes attendaient en moyenne 3,19 milliards de dollars, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le bénéfice net s'est effondré de 30% à 235 millions de dollars, soit 53 cents par action.

Hors exceptionnels, le bénéfice s'est établi à 69 cents par action, ce qui est supérieur à la prévision moyenne de 62 cents.

(Yashaswini Swamynathan à Bangalore, Bertrand Boucey pour le service français)