Les valeurs à suivre à mi-séance de la Bourse de Paris

PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre mercredi à la Bourse de Paris où l'indice CAC 40 est passé dans le vert à la mi-séance et gagne 0,44% à 4.444,10 points vers 13h00, les actions européennes ayant trouvé un soutien dans la décision des grands instituts de sondage allemands de relever leurs prévisions de croissance outre-Rhin.

* Les valeurs les plus cycliques mènent la hausse en Europe. L'automobile (+1,21%), les transports et loisirs (+1,04%), la consommation discrétionnaire (+0,84%) signent les plus fortes hausses sectorielles en Europe.

* KERING (+3,29%) signe la plus forte hausse du CAC 40, suivi par VALLOUREC (+2,33%), MICHELIN (+2,21%) et RENAULT (+1,96%).

* Les financières forment le gros des rares baisses du CAC 40. BNP PARIBAS (-0,87%) accuse la plus forte d'entre elles. SOCIETE GENERALE lâche 0,18% et AXA (-0,53%).

* NUMERICABLE (-1,822%), qui a gagné la bataille pour la reprise de SFR, filiale télécoms de Vivendi accuse l'une des plus fortes baisses du SBF 120 après avoir gagné plus de 16% au cours deux dernières séances. Le cablo-opérateur a lancé le financement bancaire de l'opération.

* STERIA signe la plus forte hausse du SBF 120 et fait un bond de plus de 17%, SOPRA GROUP chute de plus de 11% au lendemain de l'annonce du projet de rapprochement des deux SSII dont la cotation avait été suspendue pendant deux séances.. Plusieurs analystes soulignent que l'offre publique d'échange, par laquelle l'opération se réalisera, est "très généreuse" pour les actionnaires de Steria.

* CASINO (+4,96% à 88,0 euros) compte parmi les plus fortes hausses du SBF 120, JP Morgan ayant relevé son conseil de neutre à surpondérer et porté son objectif de cours de 81 à 94 euros. Le broker passe également à surpondérer sur RALLYE (+4,39% à 34,92), estimant que compte tenu de sa décote, elle offre la possibilité de jouer Casino avec un important effet de levier.

* CGG (+2,7%) a annoncé une amélioration du taux de disponibilité de sa flotte de navires au premier trimestre 2014, à 94% contre 88% au premier trimestre 2013 et 83% au quatrième trimestre 2013.

(Raoul Sachs, édité par Matthieu Protard)