Les valeurs à suivre à la mi-séance à la Bourse de Paris

PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre jeudi à la Bourse de Paris où l'indice CAC 40 recule modérément de 0,17% à 4.376,87 points vers 12h45, dans un marché où la prise de risque reflue, les pays occidentaux envisageant de nouvelles sanctions contre la Russie.

* ALSTOM perd 5,96% et accuse la plus forte baisse du SBF 120. Le groupe a fait savoir jeudi qu'il coopérait avec la justice américaine dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption, et a estimé prématuré de prévoir quel montant pourrait représenter un éventuel accord.

* ALCATEL-LUCENT (+5,32%) se hisse en tête des hausses de l'indice SBF 120 après avoir annoncé la signature d'un contrat de 750 millions d'euros portant sur la modernisation des réseaux de China Mobile, premier opérateur mobile du monde.

* Les valeurs cycliques sont les premières à subir l'aversion au risque avec les bancaires.

VALLOUREC perd 1,87%, KERING 1,68%, TECHNIP 1,25%, SCHNEIDER (-1,24%) et BNP PARIBAS 1,24%.

* ORANGE progresse de 1,02%. Le conseil d'administration a voté mercredi pour la reconduction de Stéphane Richard à la tête du groupe, optant pour la continuité dans un marché des télécoms en recomposition.

* MAUREL & PROM perd 4,15% après avoir annoncé qu'il ne verserait pas de dividende au titre de 2013 malgré une hausse de ses résultats.

* AREVA progresse de 4,51%. Le spécialiste français du nucléaire a signé mercredi un protocole d'accord avec China National Nuclear Corp (CNNC) portant sur l'élargissement de leur coopération dans le recyclage et l'aval.

* KORIAN-MEDICA perd 1,51% sur des prises de bénéfice. Le leader européen des maisons de retraite a dit viser une croissance de l'ordre de 5% de son chiffre d'affaires en 2014, un niveau similaire à celui réalisé en 2013. Portzamparc juge les résultats 2013 globalement en ligne. Depuis le début de l'année, le titre a nettement surperformé le marché et gagne 27%.

* TRANSGENE (-1,61%) a annoncé mercredi une perte quasiment stable en 2013 et a dit prévoir une consommation de trésorerie de l'ordre de 50 à 55 millions d'euros pour l'exercice en cours.

(Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot)