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Les pays de la zone euro doivent gouverner ensemble, dit Draghi

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a appelé mercredi les pays de la zone euro à respecter leurs règles budgétaires communes et à étendre leur coopération aux réformes économiques, en demandant aux gouvernements d'"apprendre à gouverner ensemble". /Photo d'archives/REUTERS/François Lenoir

LONDRES (Reuters) - Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a appelé mercredi les pays de la zone euro à respecter leurs règles budgétaires communes et à étendre leur coopération aux réformes économiques, en demandant aux gouvernements d'"apprendre à gouverner ensemble".

Tout en réaffirmant que la BCE était prête, en cas de besoin, à recourir à des "instruments non-conventionnels", en clair à des achats massifs d'actifs financiers sur les marchés, il a consacré la majeure partie d'un discours prononcé à Londres à plaider en faveur d'une intégration européenne accrue, indispensable selon lui pour favoriser la croissance et l'emploi.

Mais il a aussi profité de l'occasion pour appeler de nouveau les Etats de la zone euro à respecter les règles prévues en matière de déficit et de dette publique.

"Ce qui est essentiel désormais, c'est que ces règles soient appliquées", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'occasion d'un hommage à l'ex-ministre italien et ex-responsable de la BCE Tommaso Padoa-Schioppa.

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"Revenir sur la consolidation qui a été réalisée et, ce faisant, affaiblir les règles de la crédibilité reviendrait, pour tous les pays, à s'infliger à eux-mêmes une défaite", a-t-il dit.

Ses déclarations interviennent alors que les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sont en plein débat sur l'opportunité d'appliquer les règles budgétaires avec une flexibilité accrue, certains, comme le président du Conseil italien, Matteo Renzi, voulant donner la priorité à la croissance et non plus à l'austérité.

"ÊTRE SOUVERAINS ENSEMBLE"

Pour Mario Draghi, "les règles budgétaires doivent être perçues, dans le débat national, comme un soutien à une consolidation budgétaire favorable à la croissance et pas simplement comme un exercice comptable pénible".

Il a également appelé les Etats de la zone euro à définir une approche commune des réformes structurelles en s'inspirant du processus qui leur a permis d'établir les règles budgétaires.

"Des arguments solides nous incitent à appliquer les mêmes principes à la gouvernance des réformes structurelles qu'à la gouvernance budgétaire", a-t-il dit. "La cohésion essentielle de l'union en dépend."

Le retour de la confiance sur les marchés de la zone euro après la crise s'explique en grande partie par les efforts engagés par certains pays pour redresser leur économie, a-t-il dit, ajoutant qu'édicter des règles communes en matière de réformes structurelles à l'échelon européen pourrait aider les gouvernements à les mettre en oeuvre.

A ses yeux, les gouvernements européens pris individuellement ne sont pas assez puissants pour exercer pleinement leur souveraineté.

"Pour servir leurs objectifs, ils doivent apprendre à gouverner ensemble. Ils doivent apprendre à être souverains ensemble afin de répondre aux besoins de leurs citoyens", a-t-il dit. "Aujourd'hui, ces besoins sont la croissance et la création d'emploi."

Revenant à la politique monétaire, Mario Draghi a réaffirmé que le Conseil des gouverneurs de la BCE était déterminé à s'engager dans une politique d'assouplissement quantitatif si l'inflation restait orientée à la baisse malgré les mesures annoncées le mois dernier.

(Marc Angrand pour le service français)