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Les marques ne pourront plus jeter leurs vêtements invendus

Collecte de vêtements dans un centre Emmaüs / AFP
Collecte de vêtements dans un centre Emmaüs / AFP

Le gouvernement veut mettre en place cette interdiction d’ici 2019.

Après le secteur alimentaire, c’est le secteur de l’industrie textile qui va faire l’objet d’une mesure anti-gaspillage. Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté lundi 23 avril sa feuille de route sur l’économie circulaire.

Et parmi les mesures présentées, l’une d’elles vise à lutter contre le gaspillage vestimentaire. L’idée est de “faire valoir d’ici 2019 pour la filière textile les grands principes de la lutte contre le gaspillage alimentaire afin de s’assurer que les invendus de cette filière ne soient ni jetés, ni éliminés”.

Favoriser les partenariats avec les associations

Objectif, inciter les entreprises du textile à nouer des partenariats avec des associations pour écouler leurs invendus plutôt que de les jeter, à l’instar de ce qui a été mis en place dans l’industrie alimentaire.

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Une nouvelle qui ravit la directrice générale adjointe d’Emmaüs, qui portait cette revendication depuis plusieurs mois. “C’est une bonne nouvelle. L’échéance de 2019 va permettre au gouvernement de lancer un état des lieux de la situation, calculer le nombre de tonnages jetés, les procédés mis en place par les marques, les difficultés…”, a expliqué Valérie Fayard à Novethic.

La deuxième industrie la plus polluante

Selon l’organisme Eco TLC, chaque année en France, 600 000 tonnes de textiles ligne et chaussures sont mises en vente sur le marché, soit 9 kilos par personne. Seulement 1 tiers est collecté par la filière de valorisation, soit 195 000 tonnes. Sur ces vêtements collectés, seuls 6% sont incinérés, plus de la moitié (62%) est revendu dans des friperies, 22% sont effilochées et près de 10% deviennent des chiffons. Preuve que les vêtements peuvent avoir une deuxième vie.

L’enjeu est d’autant plus important que le textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde, derrière le secteur pétrolier. Elle est notamment très consommatrice d’eau. Le secteur textile consomme ainsi chaque année l’équivalent de la contenance de 32 millions de piscines olympiques, rappelle Le Figaro.

Des marques accusées de lacérer ou brûler leurs invendus

Plusieurs marques de vêtements ont été épinglées pour leur gestion des invendus. En France, des photos d’invendus de la marque Célio, lacérés puis jetés à la poubelle, avaient suscité la polémique.

Au Danemark, c’est la marque H&M qui avait été épinglée par des journalistes. Le géant de la mode est accusé de brûler ses invendus.