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Les marchés européens terminent une séance volatile dans le vert

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé lundi une séance volatile dans le vert mais restent contrariées par le désir de la Grèce de renégocier sa dette et s'inquiètent de voir le mouvement anti-austérité se propager à d'autres pays comme l'Espagne ou l'Italie.

À Paris, l'indice CAC 40 a pris 23,42 points (0,51%) à 4.627,67 points. Le Dax a gagné 1,25% à Francfort et le FTSE 0,49% à Londres après avoir longtemps évolué dans le rouge. Les indices européens ont également fluctué avant de se redresser (+0,04% pour l'Eurofirst 300 et +0,56% pour l'EuroStoxx 50).

Actuellement en tournée dans les capitales européennes, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a demandé un délai d'un mois pour faire des propositions dans la recherche d'un accord avec les créanciers internationaux d'Athènes.

Les marchés s'accordent à dire que l'impact d'une crise grecque serait limité mais craignent de voir des formations modelées sur Syriza gagner du terrain en Espagne ou en Italie.

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Dans ce contexte, les analystes de Goldman Sachs ont cessé lundi de conseiller aux investisseurs les Bourses de Milan et Madrid, dont les indices ont reculé respectivement de 0,09% et 0,44%.

Sous pression depuis la victoire de Syriza, les banques grecques reprennent des couleurs avoir reçu du gouvernement l'assurance qu'il ne ferait rien pour leur nuire. Eurobank et National Bank of Greece ont flambé respectivement de 14,55% et 9,19%.

Ailleurs en Europe, Julius Baer a bondi de 8,62% après avoir lancé un plan de réduction de coûts d'environ 100 millions de francs suisses (95,85 millions d'euros) en réponse à la vigueur de la monnaie helvétique.

Lafarge et Holcim ont gagné respectivement 1,79% et 2,33% après l'annonce par les deux cimentiers d'un projet de cession d'actifs au groupe irlandais de matériaux de construction CRH pour une valeur d'entreprise de 6,5 milliards d'euros dans le cadre de leur plan de fusion.

Contre la tendance générale, Ryanair a chuté de 6,13% après avoir dit prévoir une croissance modeste de son bénéfice d'exploitation l'an prochain avec la baisse des tarifs, entraînant dans son sillage l'ensemble des compagnies aériennes avec -3,32% pour Lufthansa, -3,15% pour Air France-KLM et -6,44% pour EasyJet.

Sur le plan macroéconomique, l'activité manufacturière dans la zone euro a enregistré une modeste croissance en janvier, mois marqué par une nouvelle baisse des prix consentie par les entreprises.

Sur le front du pétrole, le cours du Brent prend 2,15% à 54,12 dollars le baril à la suite de l'annonce d'une baisse record du nombre de forages pétroliers aux Etats-Unis, où le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se redresse également (+1,26% à 48,85 dollars).

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street s'est retournée à la hausse après avoir mal accueilli l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) qui montre un ralentissement de la croissance du secteur manufacturier plus marqué que prévu en janvier aux Etats-Unis.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison)