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Les marchés européens se reprennent après la trou d'air post-Fed

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont rebondi lundi en clôture, malgré l'effondrement de l'action Volkswagen, tout comme Wall Street, le dollar et le pétrole, reflétant un timide retour de confiance des investisseurs après les doutes suscités par la décision de la Réserve fédérale américaine la semaine dernière de laisser ses taux inchangés.

Les inquiétudes sur l'économie mondiale, Chine en tête, ont été exacerbées la semaine dernière par les commentaires de la Fed pour justifier le statu quo.

À Paris, le CAC 40 a progressé de 1,09% (49,65 points) à 4.585,50 points. Le Footsie britannique a grignoté 0,08% et le Dax allemand a pris 0,33% en dépit d'une chute de 18,60% de Volkswagen. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,87% et le FTSEurofirst 300 1,12%.

A la clôture en Europe, les grands indices américains avancent de 0,42% à 0,66%, après avoir perdu 1,5% vendredi sur fond d'inquiétude sur la croissance.

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Tous les yeux ont été tournés vers Volkswagen à Francfort, dont le titre a abandonné 18,6% -- ayant perdu jusqu'à 22,78% en séance, sa plus forte baisse sur une seule séance en 78 ans d'existence -- après que l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) l'a accusé d'avoir équipé des modèles diesel VW et Audi d'un logiciel permettant de contourner les tests d'émission de certains polluants atmosphériques.

Volkswagen est sous la menace d'amendes pouvant atteindre 18 milliards de dollars (15,8 milliards d'euros).

Dans le sillage de Volkswagen, toutes les valeurs automobiles ont plongé -- avec un recul de 17,22% pour Porsche, de 3,18% pour Renault, de 3,36% pour Continental, de 3,47% pour Faurecia ou encore de 2,54% pour PSA Peugeot Citroën -- l'indice regroupant les valeurs européennes du secteur ayant chuté de 4,09%.

PETITE BAISSE À ATHÈNES

La Bourse d'Athènes a cédé 0,58% et le rendement des obligations souveraines grecques s'inscrit en hausse infime, à 8,27%, au lendemain des élections législatives, qui ont débouché sur la reconduction de la coalition gouvernementale emmenée par Alexis Tsipras.,

Les obligations du Trésor américain retombent, en sens inverse des actions, des commentaires de deux responsables de la Réserve fédérale suggérant qu'une hausse des taux d'intérêt était possible d'ici la fin de l'année ayant incité des traders à réduire leurs positions.

John Williams, président de la Fed de San Francisco, a laissé entendre que le débat était serré au sein de la Fed entre les tenants d'un relèvement des taux imminent et ceux qui estiment qu'il faut encore attendre.

James Bullard, président de la Fed de St. Louis, a souligné, lui, qu'il y avait de très bonnes raisons de commencer à normaliser la politique monétaire, après quasiment sept ans de coûts d'emprunt presque nuls, vu l'amélioration du marché du travail et d'une inflation faible mais stable.

Le dollar se renforce face à un panier de devises porté par des anticipations selon lesquelles la Fed reste prête à relever ses taux cette année tandis que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait au contraire augmenter encore son programme d'injection de liquidités.

Dans ce contexte, l'euro recule de 1,05% face au dollar.

Les cours du pétrole gagnent de 2 à 3%, après leur chute de vendredi, à la suite de la publication ce jour-là de chiffres montrant que le nombre de puits a diminué aux Etats-Unis pour la troisième semaine d'affilée et d'un rapport indiquant que l'équivalent de 1.500 milliards de dollars de production de pétrole prévue n'était pas rentable aux cours actuels.

(Danilo Masoni, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)