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Les marchés européens finissent dans le rouge

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé mardi dans le rouge, plombées par la chute du pétrole, la faiblesse des matières premières et le regain d'inquiétudes sur la Grèce.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 55,25 points, soit 1,12%, à 4.881,95 points. Le Footsie britannique a perdu 2,52% et le Dax allemand 0,71%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a reflué de 1,19% et le FTSEurofirst 300 de 0,97%.

La Grèce et des experts de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international entameront mercredi des discussions techniques sur les réformes qu'Athènes doit mener pour obtenir un financement supplémentaire.

A la veille de cette réunion, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a mis la pression sur Athènes en pressant le pays d'agir sans attendre.

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La Grèce, à court de financement, souhaite puiser plus d'un demi-milliard d'euros dans le fonds de sauvegarde des banques du pays, a-t-on appris par ailleurs.

Au moment de la clôture en Europe, les indices américains évoluaient également dans le rouge, perdant près de 1,5%, en raison de la vigueur du dollar qui pourrait avoir un impact sur les résultats des multinationales.

La hausse du billet vert pousse également les matières premières à la baisse. Le baril de Brent de la mer du Nord se traite sous la barre des 60 dollars à 56,62 dollars (-3,28%). L'indice européen de l'énergie, plus fort repli du Stoxx 600, a fini sur une perte de 3,48%. Celui des ressources de base a abandonné 2,24%.

"Il y a encore une certaine faiblesse de la demande sur les 'commodities'. L'économie mondiale continue de croître mais la dynamique est en train de fléchir", commente Edmund Shing, gérant chez BCS Asset Management.

"La volatilité sur le cours des actions montre que les investisseurs ne sont pas rassurés sur les fondamentaux du marché à court terme après un très bon début d'année", ajoute-il.

Les valeurs liées à l'or noir sont logiquement sanctionnées. La compagnie d'électricité portugaise Galp Energia a plongé de 7,86% après avoir réduit de 20% son objectif de dépenses sur cinq ans en raison des prix pétroliers bas.

A Londres, les groupes Tullow Oil, BG Group, BHP Billiton et Rio Tinto ont fini en repli respectivement de 7,02%, 7,38%, 4,69% et 2,76%.

EDF, plus forte hausse du CAC 40, a pris 1,89% après les déclarations d'Emmanuel Macron excluant une fusion avec Areva (-3,12%).

Iliad s'est adjugé 0,43%. Le groupe a lancé une nouvelle box baptisée "Freebox mini 4K" et s'est abstenu de relancer la guerre des prix dans la téléphonie mobile contrairement aux craintes du secteur la veille. Les autres opérateurs télécoms ont ainsi effacé une bonne partie de leurs pertes de lundi.

Ailleurs, Credit Suisse s'est envolé de 7,76%, en réaction à l'annonce de l'arrivée prochaine de Tidjane Thiam, actuel directeur général de l'assureur britannique Prudential, à la tête du groupe en remplacement de Brady Dougan, qui était en poste depuis 2007. Le titre Prudential a perdu de son côté 3,09%.

Sur le marché de la dette, les rendements des obligations en zone euro ont touché de nouveaux plus bas historiques. Les rendements du 10 ans italien, espagnol et irlandais ont reculé chacun de 5 points de base à respectivement 1,22%, 1,173% et 0,787%. Leurs équivalents autrichien, belge, finlandais, allemand et français ont perdu 5 à 6 points de base.

Aux changes, l'euro est tombé à un plus de bas de 12 ans face au dollar à 1,0712 en raison des incertitudes autour de la dette grecque et du contraste des politiques monétaires des deux côtés de l'Atlantique.

(Atul Prakash, avec Blaise Robinson; Claude Chendjou pour le service français, édité par Patrick Vignal)