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Les ménages italiens très exposés à la dette bancaire junior

Les ménages italiens détiennent près de la moitié des 67 milliards d'euros d'obligations junior émises par les banques du pays, montre un rapport publié mercredi par la Banque d'Italie, qui souligne les risques potentiels pour l'épargne individuelle en cas de crise bancaire. /Photo prise le 14 janvier 2016/REUTERS/Stefano Rellandini

ROME (Reuters) - Les ménages italiens détiennent près de la moitié des 67 milliards d'euros d'obligations junior émises par les banques du pays, montre un rapport publié mercredi par la Banque d'Italie, qui souligne les risques potentiels pour l'épargne individuelle en cas de crise bancaire.

Les banques italiennes ont depuis longtemps pour habitude de placer auprès de leur clientèle de particuliers une partie de leurs obligations dites "junior" ou subordonnées, des titres qui, en cas de faillite, ne sont remboursés qu'après la dette "senior" et d'autres créanciers.

Le risque auquel la détention de ces titres expose les petits porteurs a été mis en lumière l'an dernier lorsque l'Etat a dû voler au secours de quatre petites banques en difficulté.

Le montage financier de ce sauvetage, qui a mis en contribution les porteurs d'obligations, s'est soldé par 430 millions d'euros de pertes pour 12.500 épargnants ayant investi dans de la dette junior.

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Le rapport de la Banque d'Italie, qui devait rester confidentiel mais a été rendu public par l'association de défense des consommateurs Adusbef, conclut que les ménages italiens détenaient fin octobre pour 31 milliards d'euros de dette junior des banques, soit 46% de l'encours total.

Des investisseurs étrangers en détenaient environ 20% et les banques elles-mêmes 17%.

Les dix principales banques d'Italie ont émis au total pour 55 milliards d'euros d'obligations junior selon le document.

Les trois premières, UniCredit, Intesa Sanpaolo et Banca Monte dei Paschi di Siena, en ont émis les trois quarts, soit respectivement pour 22,8 milliards, 14,4 milliards et 4,3 milliards d'euros.

La Banque d'Italie s'est prononcée pour l'arrêt de la vente de ce type de titres aux clients particuliers des établissements financiers.

(Stefano Bernabei, Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)