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Les franchisés... des entrepreneurs optimistes

Le secteur de la franchise conserve le sourire en temps de crise. Etat des lieux d'un concept à mi-chemin entre salariat et entrepreneuriat

La franchise, vous connaissez ?

Quand on a des envies d'entreprendre sans être sûr d'avoir l'idée du siècle pour se lancer, il existe une solution: la franchise. Son principe ? Une entreprise, appelée franchiseur, va céder à une autre, le franchisé, le droit d'exploiter sa marque, ses "signes de ralliement" (architecture des points de vente, identité visuelle) ainsi que son savoir-faire.

Ce système est bien connu dans le secteur de la grande distribution (Leclerc, Casino) ou celui de la restauration (Flo, McDonald's, Quick ou encore Brioche Dorée) mais se rencontre aussi dans les services automobiles (Midas), l'ameublement (But) ou l'habillement (Kiabi). La France est le premier marché européen pour le secteur de la franchise, qui représente 62.000 points de vente, 310.000 salariés et plus de 49 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'hexagone.

Un levier de développement pour les enseignes

Pour les franchiseurs, ce système permet généralement de valoriser un savoir-faire qui a d'abord été développé en interne par la société. Ainsi, d'après la dernière enquête annuelle de la Fédération de la franchise, l'âge moyen des réseaux de franchises en France est ainsi de 11 ans, alors que les enseignes correspondantes ont en moyenne 22 ans. L'intérêt du système est d'accélérer le développement de leur enseigne (c'est la motivation dans 86% des cas), sans avoir à supporter intégralement les lourds investissements liés au développement en interne d'un réseau de points de vente.  En d'autres termes, cela leur donne un levier pour augmenter leur rentabilité tout en restant des entités à taille humaine.

Un lien de partenariat

Les franchiseurs restent souvent des PME avec, dans 59% des cas, un chiffre d'affaires généré en propre inférieur à 10 millions d'euros. Le réseau de franchise moyen comporte 87 points de vente, dont 60 générés par des franchisés, mais certains sont beaucoup plus important, à l'image de McDonald's, qui dispose de plus de 1.200 points de vente en France, dont seulement 20% sont gérés en direct. Une autre motivation des franchiseurs à confier leur marque à des personnes extérieures à la société est de "bénéficier de la motivation des franchisés" (dans 58% des cas). Car la franchise substitue en quelque sorte à la relation classique employeur/salarié, toujours source de conflits potentiels, un lien de partenariat qui semble toujours fonctionner, même en ces temps de crise. Les franchisés sont d'ailleurs fidèles à l'enseigne qu'ils ont choisi, avec une ancienneté moyenne de 10 ans.

Une profession qui reste optimiste

L'enquête de la Fédération française de la franchise révèle ainsi que 55% des franchisés s'estiment toujours mieux lotis en matière de rémunération que des personnes salariées, même si ce sentiment était plus fort (63%) dans l'enquête précédente. De même, les franchisés s'estiment majoritairement favorisés par rapport aux commerçants isolés. Il est vrai que malgré un chiffre d'affaires médian en recul de 14% en 2011, à 475.000 euros, les franchisés parviennent à se dégager un revenu annuel de 34.500 euros nets. Pas si mal ! Et 27% des franchisés dégagent un revenu supérieur à 40.000 euros annuels.

C'est peut-être parce qu'ils se sentent des chefs d'entreprise à part entière que les franchisés, à 72%, conservent une vision optimiste. C'est en tout cas leur motivation personnelle qui est pour eux la première source déclarée de confiance en l'avenir, devant le chiffre d'affaires de leur entreprise. Alors que les réseaux de franchise continuent d'ouvrir des points de vente au rythme moyen de 8 par an, le secteur a de l'avenir, mais les nouveaux candidats doivent encore trouver le financement pour démarrer. Même si celui-ci est inférieur à 50.000 euros dans 27% des cas, il nécessite généralement un emprunt bancaire.

Emmanuel Schafroth

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