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Les Emirats soutiennent un gel de la production de pétrole

par Alex Lawler et Rania El Gamal

ALGER (Reuters) - Les Emirats arabes unis (EAU) se sont prononcés lundi en faveur d'un gel de la production mondiale de pétrole pour soutenir les cours et certains délégués de l'Opep pensent que la réunion des pays producteurs à Alger cette semaine pourrait déboucher sur un accord visant à réduire l'offre et stabiliser le marché.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a néanmoins souligné que la réunion informelle des membres de l'Organisation des pays exportateurs de Pétrole (Opep) prévue en marge du Forum international de l'énergie qui débute à Alger, était purement consultative.

"Il s'agit d'une réunion consultative et c'est tout ce que nous devrions en attendre", a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l'agence de presse Shana, affiliée au ministère du Pétrole, avant de quitter Téhéran pour la réunion de trois jours à Alger. "Les négociations entre membres de l'Opep (en Algérie) peuvent servir au sommet de l'Opep de novembre à Vienne."

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Les cours du brut ont été divisés par deux depuis 2014 en raison d'un excédent d'offre, poussant les pays de l'Opep et la Russie à chercher à rééquilibrer le marché via une baisse de la production.

Des sources proches des pourparlers ont fait savoir vendredi que l'Arabie saoudite avait proposé de réduire sa production pétrolière si l'Iran acceptait de plafonner la sienne cette année, ce qui représenterait un compromis important.

Les cours du pétrole ont dans un premier temps profité de la perspective d'un compromis entre Saoudiens et Iraniens mais l'espoir s'est ensuite dissipé et le baril a perdu près de 4% vendredi, avant de rebondir de plus de 3% lundi.

Un délégué de l'Opep a dit que l'objectif était désormais de chercher à convaincre l'Iran de geler sa production à des niveaux acceptables pour les autres membres du cartel.

CONSENSUS SUR LE CONSTAT, DIT ALGER

L'Iran a dit vouloir porter sa production à quatre millions de bpj même si elle a stagné ces derniers mois autour de 3,6 millions, ce qui suggère qu'une augmentation supplémentaire pourrait nécessiter de nouveaux investissements.

Certains ministres et représentants ont manifesté l'espoir de voir un accord émerger cette semaine, alors que la Russie participe aussi aux discussions.

"Pour nous aux Emirats arabes unis, il faut prendre une décision. Nous pensons qu'un gel sera bénéfique s'il fait l'objet d'un accord. Nous espérons que nous nous mettrons tous d'accord", a dit à Reuters le ministre émirati de l'Energie, Souhail ben Mohamed al Mazroui.

Son homologue algérien a pour sa part fait état d'un consensus au sein de l'Opep sur le fait que l'offre mondiale de pétrole était "largement excédentaire" et que la situation avait empiré depuis la dernière réunion du cartel en juin.

"Une action crédible et significative des producteurs est nécessaire pour aider le marché à se rééquilibrer", a dit Noureddine Bouterfa au quotidien algérien Liberté, en soulignant que la réunion en Algérie était certes informelle mais pouvait se transformer "en réunion extraordinaire si les membres l’estiment nécessaire".

"Un élément fondamental est que la production de l’Opep doit être significativement inférieure au niveau du mois d’août. Le deuxième est que l’effort doit être partagé", a-t-il ajouté. "Le troisième est que tout accord sera limité au temps nécessaire pour résorber les stocks pétroliers, sans constituer un précédent. Enfin, le quatrième élément est que l’accord devra être crédible aux yeux du marché, ou préparera la voie à un accord crédible et vérifiable."

(Avec Bozorgmehr Sharafedin à Dubai, Juliette Rouillon et Bertrand Boucey pour le service français)