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Les Bourses européennes évoluent dans le rouge à la mi-séance

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent dans le rouge à la mi-séance lundi, pénalisées notamment par le secteur bancaire, et Wall Street est attendue également en baisse, réagissant après coup à l'investiture de Donald Trump vendredi, qui a ravivé les craintes de mesures protectionnistes néfastes pour les affaires.

À Paris, le CAC 40 recule de 0,35% (17,10 points) à 4.833,57 points vers 11h20 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,41% et à Londres, le FTSE reflue de 0,40%, affecté notamment par la remontée de la livre (+0,61%) qui a inscrit un plus haut d'un mois face au dollar.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 0,26%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,41% et le Stoxx 600 0,3%, à un plus bas de trois semaines.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse, avec des pertes de 0,1% pour le Dow Jones, 0,15% pour le S&P-500 et 0,21% pour le Nasdaq.

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Après avoir salué vendredi l'entrée en fonctions du nouveau président américain, à l'origine d'un rally boursier de plus de deux mois, les investisseurs devraient se montrer désormais plus prudents. Certains observateurs l'expliquent par la peur de voir la nouvelle administration adopter une politique commerciale protectionniste. D'autres évoquent une réaction plus classique consistant à "acheter l'élection et vendre la prise de fonction".

Le nouveau président américain a annoncé dimanche que son pays allait contacter sous peu le Canada et le Mexique pour renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

En Europe, sur le plan sectoriel, l'indice des banques, en repli de 1%, pèse sur la tendance, affichant le plus fort recul du Stoxx 600, devant les matières premières, l'automobile et les télécoms.

En Espagne, les banques sont contraintes d'augmenter leurs provisions en raison d'une nouvelle loi adoptée vendredi qui pourrait les exposer à une charge dépassant les quatre milliards d'euros.

Banco Sabadell, Banco Popular, Caixabank et BBVA abandonnent entre 0,6% et 1,72%.

Société Générale, deuxième baisse de l'EuroStoxx 50 et du CAC 40, recule de 2,05%, après avoir accepté de payer 50 millions de dollars (47 millions d'euros) d'amende pour solder un dossier sur des prêts immobiliers titrisés aux Etats-Unis.

Crédit Agricole perd 1,74% à la suite de l'annonce vendredi de l'inscription d'une charge de 491 millions d'euros sur sa filiale LCL liée au bas niveau des taux d'intérêt qui affectera le résultat net 2016.

Contre la tendance, Generali, meilleure performance du Stoxx 600, bondit de plus de 6,20%, en réaction à une information du quotidien italien La Stampa sur un intérêt prêté à Intesa Sanpaolo (-2,43%) et à l'allemand Allianz (-0,78%) pour l'assureur italien.

La publication de quelques résultats d'entreprises anime également la tendance. Le fabricant britannique de plastiques de spécialité et de composants pour emballages Essentra chute de 4,38% à Londres après un avertissement sur ses résultats.

En Suisse, SGS recule de 1,05%. Le groupe helvétique de services de contrôle, d'analyse et de certification, a fait état d'une baisse inattendue de son bénéfice annuel.

A Amsterdam, le numéro un mondial de l'éclairage, Philips Lighting, perd 1% en raison d'un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes.

Sur le marché des changes, le dollar recule encore de 0,32% face à l'euro, de 0,36% contre un panier de devises de référence et de 0,82% face au yen, après son repli de vendredi. Le billet vert souffre de l'absence d'annonces concrètes dans le discours de Donald Trump.

Sur le marché du pétrole, le Brent, en repli de 1,21%, est victime de prises de bénéfices après sa forte progression de vendredi. Selon Ryad, un million et demi de barils ont été retirés du marché en janvier par rapport au total de 1,8 million convenu dans l'accord de réduction de la production entre l'Opep et certains pays non-Opep.

(Avec Danilo Masoni; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)