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Les Bourses européennes évoluent en nette baisse dans les premiers échanges

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent en nette baisse dans les premiers échanges mercredi, dans le sillage du repli accusé à Wall Street et en Asie, les doutes croissants sur la capacité du président américain, Donald Trump, à mettre en oeuvre les politiques budgétaire et fiscale promises étant propices à des prises de bénéfices.

À Paris, l'indice CAC 40 recule de 0,81% à 4.962,02 points vers 08h57 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,78% et à Londres, le FTSE abandonne 0,93%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro lâche 0,72%, le FTSEurofirst 300 perd 0,81% et le Stoxx 600 se replie de 0,91%.

Les investisseurs s'inquiètent de voir l'administration Trump peiner à faire passer son projet de loi anti-Obamacare, la réforme de l'assurance maladie mise en place par son prédécesseur, qui constitue le premier grand test législatif de son mandat.

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Ils y voient un signe que le président pourrait également rencontrer des difficultés à mettre en place les réductions promises d'impôts sur les sociétés, une mesure qui a fortement contribué au rally boursier de ces derniers mois.

Le secteur bancaire, un des compartiments qui a le plus profité de ce rally, accuse ainsi la plus forte baisse. Son indice européen Stoxx 600 chute de 1,94%. Le compartiment a également décroché mardi soir à Wall Street (-2,87%), où il a accusé sa plus forte baisse en une séance depuis juin.

A Paris, Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas affichent des replis compris entre 1,2% et 2%. A Milan, Unicredit perd 2,3% et à Londres, Standard Chartered lâche 2,76%.

L'aversion au risque favorise les actifs considérés comme refuge, à l'instar de l'or ou des emprunts d'Etat. Le métal jaune remonte vers les 1.250 dollars l'once, à ses niveaux de début mars. Sur les marchés obligataires, le rendement des obligations allemandes à 10 ans retombe à 0,416%, alors qu'il avait atteint un pic la veille à 0,488% sur fond de détente du risque politique en Europe après le débat télévisé entre les principaux candidats à l'élection présidentielle française.

Sur le marché américain, le rendement à deux ans est revenu mardi soir sous 1,26%, s'éloignant un peu plus du plus haut de sept ans et demi touché il y a une semaine à 1,38% en réaction au relèvement de taux de la Réserve fédérale.

L'indice de volatilité européen VStoxx, qui mesure la volatilité implicite des prix d'un panier d'options, bondit de plus de 10%, à plus de 15, après être tombé la semaine dernière à 11 à l'issue des élections législatives néerlandaises.

En Bourse, les compartiments les plus défensifs résistent, à l'image du secteur des services aux collectivités, pratiquement stable, ou des télécoms, qui limitent leur repli à 0,43%.

Aux valeurs, Kingfisher chute de 3,96% après avoir averti que les incertitudes politiques en France et en Grande-Bretagne pourraient peser sur son activité à l'avenir.

ING décroche de 4,1%, le groupe bancaire ayant prévenu qu'il pourrait accuser des coûts "importants" liés à une enquête des autorités néerlandaises sur des soupçons de blanchement d'argent et de corruption chez ING Bank.

A Paris, Gemalto s'effondre de 19,79% après le nouvel avertissement sur résultats lancé par le spécialiste des cartes à puces.

Sur le marchés des changes, la fuite vers les actifs refuge a favorisé le yen, qui a atteint son plus haut niveau depuis quatre mois face au dollar à 111,46.

Le billet vert confirme son repli sous la barre des 100 face à un panier de devises de référence. De son côté, l'euro oscille autour du seuil de 1,08 dollar.

Sur les marchés pétroliers, les cours du brut sont pénalisés par la crainte d'un déséquilibre persistant entre l'offre et la demande, les chiffres hebdomadaires de l'American Petroleum Institute (API) ayant montré une hausse bien plus forte qu'attendu des stocks de brut aux Etats-Unis.

(Blandine Hénault, édité par Marc Angrand)