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Les Bourses européennes terminent en baisse

(Reuters) - Les principales Bourses européennes ont terminé en baisse lundi, freinées par le repli des secteurs automobile et bancaire.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,98% (47,34 points) à 4.778,08 points. Le Footsie britannique a cédé 0,22% et le Dax allemand a lâché 1,22%.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,99%, le FTSEurofirst 300 de 0,56% et le Stoxx 600 de 0,60%.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street était stable.

Sur le front macroéconomique, le sentiment des investisseurs s'est légèrement dégradé en février en raison des craintes que la politique du nouveau président américain Donald Trump pèse sur l'économie mondiale, selon une enquête publiée lundi.

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En Allemagne, les commandes à l'industrie ont augmenté beaucoup plus que prévu au mois de décembre pour afficher leur plus forte hausse en deux ans et demi.

S'exprimant devant la Commission des affaires économiques du Parlement européen, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, s'est déclaré hostile à tout assouplissement de la réglementation bancaire, prenant ainsi le contrepied de la position défendue par Donald Trump, et il a démenti toute velléité de manipulation de l'euro.

A l'exception du secteur de la santé (+0,21%), tous les sous-indices du Stoxx 600 ont fini dans le rouge,.

Avec une perte de 1,42%, le secteur automobile accuse le plus fort repli, reculant à un plus bas de trois semaines en dépit de l'annonce d'une hausse de 9,5% des immatriculations en Europe occidentale en janvier.

Dans une note publiée lundi, les stratégistes de Bank of America-Merrill Lynch jugent les valorisations du secteur tendues après une progression de 36% depuis les plus bas touchés dans la foulée du vote du Brexit et conseillent de le sous-pondérer au profit des banques, de la chimie et du pétrole.

A Francfort, Continental a cédé 2,55% et Volkswagen 2,07%, tirant le Dax à la baisse.

A Paris, Peugeot a lâché 1,74%, Valeo 1,60% et Renault 1,38%.

Deuxième repli sur le plan sectoriel, les valeurs bancaires ont perdu 1,28%, les cinq plus forts reculs du Stoxx 600 étant le fait de cinq banques italiennes.

Lanterne rouge de l'indice phare des 600 plus grandes valeurs de la zone euro, Unicredit a plongé de 6,86%% au premier jour de son augmentation de capital de 13 milliards d'euros..

Crédit Agricole (-2,48%) et Société générale (-2,42%) ont accusé les plus fortes baisses du CAC 40.

A Dublin, la compagnie aérienne Ryanair, qui a fait état d'une baisse des tarifs nettement plus forte que prévu en 2016 dans un contexte de capacités pléthoriques sur le marché du court-courrier en Europe, a reculé de 3,76%.

Sur le marché de changes, le dollar regagne du terrain face à un panier de devises de référence, son indice revenant à 100,1000.

L'euro, qui a touché un plus bas d'une semaine face au billet vert à 1,0705, s'échange aux alentours de 1,0731 dollar.

Sur le marché obligataire, le rendement de la dette française à 10 ans a atteint en séance 1,14%, en hausse de six points de base, à un plus haut de 17 mois.

A l'inverse, le rendement des obligations allemandes à 10 ans, a perdu 5 points de base à 0,37%, poussant le spread entre la dette française et allemande à jusqu'à 73 points de base, au plus haut depuis près de quatre ans.

Sur le marché des métaux précieux, l'or, notamment soutenu par les craintes liées à la rhétorique protectionniste de Donald Trump, a atteint son plus haut niveau en presque trois mois à 1.227,13 dollars l'once.

Sur le marché pétrolier, les cours refluent en réaction au raffermissement du dollar. Le baril de Brent perd 1,30% à 56,07 dollars et le brut léger américain recule de 0,97% à 53,31 dollars.

(Avec Dhara Ranasinghe et Pratima Desai, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)