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Les Bourses européennes terminent en hausse

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, portées comme Wall Street et le dollar par le rebond spectaculaire des cours du pétrole qui saluent le premier accord de réduction de la production de l'Opep depuis 2008.

Avec l'inquiétude sur le système bancaire chinois, un test de résistance des banques britanniques et une série d'indicateurs européens et américains, l'accord de l'Opep boucle un mois de novembre animé pour les marchés financiers, dominé surtout par l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

À Paris, le CAC 40 a fini en hausse de 0,59% (26,88 points) à 4.578,34. Le Footsie britannique a pris 0,17%, alourdi par les valeurs minières, et le Dax allemand 0,19%. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,43%, le FTSEurofirst 300 0,53% et le Stoxx 600 0,31%.

La Bourse de Milan a nettement surperformé avec un gain de 2,23%, soutenue par le rebond de ses banques, tout comme la Bourse d'Athènes, qui a pris 2,97% dans l'espoir d'un plan d'allègement de la dette grecque.

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Sur le mois de novembre, le CAC a gagné 1,53% et l'EuroFirst 300 0,92%.

A la clôture en Europe, Wall Street affichait des variations de -0,4% pour le Nasdaq, +0,2% pour le S&P et de +0,45% pour le Dow, ces deux derniers indices ayant encore atteint de nouveaux records, soutenus en outre par l'annonce de créations d'emplois nettement plus fortes que prévu dans le secteur privé aux Etats-Unis.

Wall Street s'apprête à réaliser sa plus forte hausse mensuelle depuis mars grâce à l'euphorie suscitée sur le marché par l'élection de Donald Trump et ses promesses de relance de la croissance.

Les cours du Brent et du brut léger américain grimpent de plus de 8% après l'annonce par l'Opep d'un accord limitant sa production à 32,5 millions de barils par jour (bpj).

Dans ce contexte, l'indice des valeurs de l'énergie s'est apprécié de 3,39%, plus forte hausse sectorielle en Europe, avec notamment des gains de près de 4% pour Repsol, Royal Dutch Shell et BP.

La possibilité d'une hausse durable des cours du pétrole alimente aussi les anticipations de reprise de l'inflation, que la promesse de Trump d'un programme de 1.000 milliards de dollars de dépenses d'infrastructure a déclenchées, propulsant le dollar et les rendements du Trésor américain à des records.

La hausse du pétrole a eu pour effet de faire baisser les compagnies aériennes avec un recul de 1,5% de leur indice sectoriel, plus net repli sectoriel en Europe. A Paris, Air France a reculé de 2,47%.

Le secteur des ressources de bases (-0,64%) a souffert des craintes de pénurie de liquidités en Chine en raison des efforts de Pékin pour soutenir le yuan. Rio Tinto a perdu 2,51%.

Aux valeurs, Actelion a chuté de 6,22% à la suite d'une information du site streetinsider.com selon laquelle le laboratoire de biotechnologie suisse a rejeté une offre de rachat de l'américain Johnson & Johnson et pourrait à la place céder une filiale. Actelion a refusé de commenter.

A Francfort, Linde a bondi de 4,73%, l'une des plus fortes hausses de l'Eurofirst 300. Le spécialiste des gaz industriels a été approché par son concurrent américain Praxair pour une reprise des négociations de fusion et son conseil devrait étudier la proposition le 7 décembre.

Aux bancaires, Royal Bank of Scotland a reculé de 1,37%. La banque a échoué à des tests de résistance sur sept établissements britanniques et doit renforcer ses fonds propres, fait savoir la Banque d'Angleterre.

Sur le marché obligataire, le rendement grec à 10 ans est tombé à son plus bas de deux ans, resserrant l'écart avec le Bund allemand. Le Mécanisme européen de Stabilité a confirmé qu'il présenterait lundi aux ministres des Finances de la zone euro un document fixant les grandes lignes d'un éventuel allègement à court terme de la dette pour la Grèce, dont les détails ont été rapportés par le Wall Street Journal.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)