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Les Bourses européennes terminent en baisse

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse jeudi, affaiblies par une conférence de presse de Donald Trump jugée décevante et alourdies en fin de séance par le secteur automobile après que l'agence américaine de protection de l'environnement eut accusé Fiat Chrysler de trucage.

L'Environmental Protection Agency (EPA) a accusé Fiat d'avoir équipé plus de 100.000 véhicules diesel vendus aux Etats-Unis depuis 2014 d'un logiciel permettant des émissions polluantes excessives.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,51% (24,74 points) à 4.863,97 points. Le Footsie britannique a fini sur une note stable (+0,03%), soutenu par les valeurs minières et pétrolières, et le Dax allemand a perdu 1,07%. L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,64%, le FTSEurofirst 300 de 0,67% et le Stoxx 600 de 0,65%.

Les grands indices américains perdaient environ 1% au moment de la clôture en Europe, au lendemain de la première conférence de presse de Donald Trump depuis son élection, qui n'a jeté aucune lumière sur ses promesses de relance économique à l'origine d'un rally boursier de plus de deux mois.

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Le "Trump trade" est en panne depuis début 2016 et la première conférence de presse du nouveau président depuis son élection ne lui a pas donné une nouvelle impulsion, faute de précisions sur ses projets de relance.

L'automobile a pesé lourdement sur la cote en fin de journée, avec une perte de 2,81% de son indice, plus net recul sectoriel en Europe, sous le coup de l'accusation de l'EPA qui pourrait coûter à Fiat 44.000 dollars par véhicule.

Fiat Chrysler a dégringolé de 16,4% en clôture à 8,78 euros, de loin la plus forte baisse de l'EuroFirst 300, entraînant dans son sillage Renault (-2,6%), PSA (-1,94%), Daimler (-2,8%), BMW (-2,96%) et Volkswagen (-2,45%) qui vient de signer un accord de 4,3 milliards de dollars avec le gouvernement américain à ce sujet.

En outre, la nouvelle charge de Trump contre la politique de prix des grands laboratoires pharmaceutiques a pesé sur le secteur en Europe, comme cela a été le cas à Wall Street puis Tokyo. L'indice de la santé (-1,9%) a accusé le deuxième plus fort recul des indices sectoriels européens et le danois Novo Nordisk (-4,0%), visé aussi par une action en nom collectif aux Etats-Unis, figure parmi les plus net replis du FTSEurofirst 300.

A Paris, Sodexo (-3,24%) a signé la deuxième plus forte baisse du CAC 40, juste derrière ArcelorMittal (-3,4%), après avoir fait état d'un recul de son chiffre d'affaires au premier trimestre.

En réaction à la conférence de Trump, le dollar est tombé à un creux de cinq semaines face à un panier de devises, le peso mexicain a rebondi et les rendements des obligations souveraines se sont détendus.

Le fait que Trump n'ait fait aucune mention de droits de douanes sur les importations en provenance de Chine a soutenu le yen, qui reprend 1,16%.

Sur le front du pétrole, les cours sont en hausse de plus de 1%, les investisseurs constatant que les pays de l'Opep mettent à exécution le plan de réduction de la production conclu à la fin de l'an dernier.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)