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Les Bourses européennes terminent en forte hausse

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en forte hausse mercredi tandis que Wall Street inscrivait de nouveaux records après les déclarations de responsables de la Réserve fédérale ouvrant la porte à une hausse de taux dès le 15 mars, bien plus tôt qu'anticipé jusqu'à présent.

Ce changement de perspective sur l'un des thèmes les plus sensibles aux yeux des investisseurs a occulté en partie le discours au Congrès de Donald Trump, dont le manque de précision aurait pu peser sur la tendance.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé sur un gain de 2,11% (102,25 points) à 4.960,83 points, sa meilleure clôture depuis novembre 2015. Le Footsie britannique a pris 1,64% et a inscrit en séance un nouveau record tandis que le Dax allemand s'est adjugé 1,97% après un pic de 22 mois. L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 2,13% et le FTSEurofirst 300 de 1,47%, comme le Stoxx 600.

A Wall Street, le Dow Jones a franchi pour la première fois le seuil des 21.000 points cinq semaines seulement après celui des 20.000 et gagnait 1,25% au moment de la clôture en Europe. Le Standard & Poor's 500 (+1,22%) et le Nasdaq (+1,13%) ont eux aussi inscrit des records.

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Après les interventions publiques mardi de William Dudley, le président de la Fed de New York, et John Williams, son homologue de San Francisco, évoquant une nécessité accrue de resserrer la politique monétaire, la probabilité estimée d'un relèvement de l'objectif de taux des "fed funds" à l'issue de la prochaine réunion de politique monétaire du 15 mars atteint près de 70% contre 35% auparavant, selon le baromètre FedWatch de CME.

"Les marchés sont portés par une vague d'optimisme sur la capacité de la hausse des dépenses à doper l'inflation, qui à son tour augmenterait la rentabilité des entreprises de la construction et de l'industrie manufacturière tandis que la remontée des taux porterait les financières", résume Michael Hewson, responsable de l'analyse de marché de CMC Markets au Royaume-Uni.

Le secteur bancaire est le grand gagnant du jour avec une hausse de 3%. Deutsche Bank (+5,11%), Société générale (+4,92%) et BNP Paribas (4,46%) figurent parmi les meilleures performances de l'EuroStoxx 50, tout comme l'assureur Axa (+3,46%). A New York, JPMorgan Chase & Co et Wells Fargo ont inscrit des records historiques.

La promesse de Donald Trump de 1.000 milliards de dollars (949 milliards d'euros) de dépenses d'infrastructures et le chiffre meilleur qu'attendu du PMI manufacturier chinois ont par ailleurs favorisé le secteur des ressources de base (+2,92%) comme celui de la construction (+2,06%).

L'indice mondial MSCI avance de 0,85% et efface ses pertes des trois séances précédentes.

Sur le marché obligataire américain, le rendement des Treasuries à deux ans a atteint 1,308%, son plus haut niveau depuis août 2009. En Europe, c'est la première estimation de l'inflation allemande, à 2,2% sur un an, contre 2,1% attendu, qui porte les rendements.

Les rendements français ont peu réagi aux derniers développements de la campagne pour l'élection présidentielle, dominés par la décision de François Fillon de maintenir sa candidature malgré sa prochaine mise en examen, qui conforte le scénario désormais privilégié par certains investisseurs internationaux d'une victoire d'Emmanuel Macron.

Sur le marché des devises, le dollar profite lui aussi des anticipations de hausse de taux et gagne 0,6%, au plus haut depuis le 11 janvier, face à un panier d'autres grandes monnaies de référence. L'euro se traite autour de 1,0560 dollar après être tombé à 1,0515.

L'or, pénalisé par la vigueur du billet vert, revient vers 1.242 dollars, en repli de 0,5% sur la journée.

Le pétrole s'est quant à lui aussi orienté à la baisse après les statistiques hebdomadaires des stocks américains, qui montrent que les réserves de brut aux Etats-Unis ont atteint leur plus haut niveau historique.

(Marc Angrand, avec Sinead Carew à New York, édité par Juliette Rouillon)