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Les Bourses européennes terminent en légère hausse

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en légère hausse mercredi pour la plupart, bénéficiant de rachats à bon compte après leur forte baisse de la veille, en particulier dans le secteur automobile où Volkswagen a rebondi de 5%.

À Paris, le CAC 40 a repris timidement 4,32 points ou 0,10% à 4.432,83 au lendemain d'une chute de 3,42%. Le DAX allemand a regagné 0,44% et le Footsie britannique 1,62%, mais le marché suisse (-0,33%) et la Bourse espagnole (-0,79%) ont fini en baisse.

L'indice européen EuroStoxx 50 a gagné 0,20% et le FTSEurofirst 300 0,13%.

Les valeurs de l'énergie, aidées par une reprise des cours du pétrole, ont également soutenu la tendance pendant la majeure partie de la séance, notamment à Londres, ce qui a permis de compenser l'effet baissier exercé le matin par l'indice PMI manufacturier chinois tombé à son niveau le plus bas depuis 2009.

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"Étonnamment, la réaction négative à la statistique chinoise décevante a été très limitée, ce qui laisse penser qu'elle avait été pour l'essentiel déjà prise en compte dans les cours", commente Markus Huber, analyste de Peregrine & Black. "A mesure que les retombées du choc Volkswagen s'atténueront, des fondamentaux économiques généralement positifs et les coups de pouce des banques centrales devraient de plus en plus venir soutenir le marché.

Enrico Vaccari, gérant chez Consultinvest en Italie, est plus mesuré. "On a assisté à une reprise partielle des marchés actions européens mais les volumes restent faibles et la prudence continue de dominer après le message incertain délivré jeudi dernier par la Réserve fédérale", dit-il. "Mais les actions se traitent avec une décote par rapport au marché américain et sur le moyen terme cela devrait inciter les investisseurs à acheter."

La volatilité est restée intense sur l'action Volkswagen à la suite du scandale des tests d'émission truqués, qualifié de "cauchemar des investisseurs" par Deutsche Bank. En deux jours, le groupe a vu fondre le tiers de sa capitalisation boursière mais le titre a repris mercredi 5,19%, entraînant l'ensemble du secteur automobile à l'exception notable des constructeurs français Renault (-2,33%) et PSA Peugeot (-2,56%).

Martin Winterkorn, le président du directoire de Volkswagen, a annoncé en fin de journée sa démission, assumant ainsi la responsabilité du plus grave scandale en 78 ans d'existence du fleuron allemand.

L'indice sectoriel de l'automobile a gagné 0,88%, devancé par le compartiment des voyages et des loisirs qui a pris 1,00% sous l'impulsion des compagnies aériennes et principalement IAG (+4,7%), la maison mère de British Airways et d'Iberia, après une note positive de Morgan Stanley.

En nette hausse le matin, le compartiment des ressources naturelles et celui des valeurs minières ont limité leur avance à respectivement 0,71% et 0,47%, dans le sillage des cours du pétrole et d'autres matières premières dont le rebond s'est émoussé.

Le Brent, référence du marché pétrolier, cédait 0,75% vers 16h00 GMT, à 48,71 dollars, après être monté auparavant jusqu'à 50,25.

Sur le marché des changes, l'euro a gagné du terrain en réaction aux déclarations de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, pour qui le moment n'est pas encore venu d'envisager de nouvelles mesures de soutien monétaire dans la zone euro.

(avec Danilo Masoni à Milan, Wilfrid Exbrayat et Véronique Tison pour le service français)