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Les Bourses européennes terminent en hausse

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi pour la deuxième séance d'affilée, à l'instar de la livre sterling et du pétrole, dans l'espoir de nouvelles mesures de soutien des banques centrales pour tenter d'atténuer le choc du vote des Britanniques pour une sortie de leur pays de l'Union européenne.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé sur un nouveau gain de 2,6% (106,47 points) à 4.195,32 points. Le Footsie britannique a repris encore 3,58% et le Dax allemand 1,75%, l'indice EuroStoxx 50 a encore rebondi de 2,66% et le FTSEurofirst 300 de 2,83%.

A Londres, le Footsie a terminé à 6.360,06 points, son plus haut niveau depuis le mois d'avril. Il a ainsi effacé toutes les pertes encaissées depuis l'annonce du vote en faveur d'un Brexit. La faible valorisation des actions britanniques par rapport au reste du monde avait aussi contribué à limiter le courant de ventes depuis le référendum.

Les dirigeants politiques britanniques cherchent à négocier les meilleures conditions possibles avec leurs partenaires européens, soulignent les traders.

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Certains d'entre eux évoquent également l'absence de précipitation apparente du gouvernement britannique à invoquer le fameux "article 50" (qui ne peut être activé que par le pays qui a décidé de sortir de l'UE) parmi les éléments susceptibles de justifier le rebond des marchés depuis deux jours.

A la clôture en Europe, les grands indices américains affichent eux aussi des gains, de 1,2 à 1,5%, dans un climat un peu plus serein face au Brexit.

Les ressources de base (+4,97%) et les valeurs liées à l'énergie (+4,67%) sont en tête des hausses sectorielles en Europe, portées par la remontée des cours du pétrole et des matières premières. Le Brent reprend encore 1,26 dollar le baril à près de 50 dollars, soutenu en outre par l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des stocks américains.

Les valeurs automobiles (+0,15%) affichent la plus faible hausse sectorielle en Europe, pénalisées par une note de Evercore ISI, qui anticipe une sous-performance du secteur à moyen terme et une baisse des revenus des grands groupes avec les incertitudes entourant les conséquences du Brexit.

L'indice STOXX 600 des banques a gagné 2,51% après avoir pris jusqu'à 3% en cours de séance. Les banques italiennes - les plus affectées par le courant de ventes qui a suivi l'annonce du vote en faveur d'un Brexit - accusent les plus fortes baisses du secteur, avec les banques allemandes.

Le dollar recule face à l'euro et la livre pour un deuxième jour consécutif sous le coup de prises de profit et d'appétit retrouvé pour le risque.

Le sterling, qui a subi le plus net repli de son histoire vendredi après l'annonce des résultats du référendum, remonte de 1,17% face au dollar, à 1,3511, en hausse de 4% sur son plus bas de 1,3122 dollar touché lundi.

Les coûts d'emprunt dans la zone euro ont baissé, les rendements des obligations souveraines françaises, irlandaises et néerlandaises à 10 ans ayant même touché des plus bas record dans l'espoir de nouvelles mesures de la Banque centrale européenne pour limiter l'impact du Brexit.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)