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Les Bourses européennes terminent en hausse

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en hausse la séance de mercredi, portées par le secteur bancaire qui a salué les nouvelles priorités de la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque du Japon (BoJ), en attendant d'en savoir plus sur les intentions de la Réserve fédérale américaine.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé sur un gain de 20,95 points (0,48%) à 4.409,55 points. Le Footsie britannique a fini stable (+0,06%) tandis que le Dax allemand a progressé de 0,41%.

L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,58%, le FTSEurofirst 300 0,46% et le Stoxx 600 0,51%.

La BoJ - qui tenait réunion mardi et mercredi, soit les mêmes jours que la Fed - a décidé d'adopter une politique de "contrôle de la courbe des taux" de rendement obligataires, censée lui permettre de maintenir celui à 10 ans proche de zéro, des intentions a priori de bon aloi pour le secteur financier.

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Les premiers effets se sont manifestés mercredi sur le marché obligataire mais dans une mesure moindre, la BoJ n'ayant manifestement pas convaincu.

Le rendement allemand à 30 ans a d'abord gagné jusqu'à 4 points de base (pdb) à 0,61%, avant de revenir à un peu plus de 2 pdb de gain. Le rendement à 10 ans a gagné 2 pdb à 0,01%, tandis que celui à deux ans était stationnaire à -0,66%. L'écart de rendement entre le deux et le 10 ans était de 66 pdb, pratiquement le plus élevé en cinq mois.

La tendance que suivront les places européennes jeudi dépendra sans doute en grande partie des déclarations que fera Janet Yellen, la présidente de la Fed, en début de soirée (18h30 GMT), à la suite d'une réunion de politique monétaire qui, de l'avis général, ne devrait aboutir à aucune modification des taux directeurs. L'annonce de la décision est attendue à 18h00 GMT.

Wall Street, également en hausse à la mi-séance, aura elle eu le temps de prendre connaissance de ses propos, si ce n'est de les digérer.

Tous les indices sectoriels européens ont terminé dans le vert, les bancaires arrivant en tête avec un gain de 2,05%. Celui de l'assurance a gagné 1,79%, au troisième rang derrière les ressources naturelles (+1,91%).

Assureurs et banques assurent les cinq meilleurs gains de l'indice EuroStoxx 50, variant de 3,22% pour ING Groep à 2,72% pour Axa.

Parmi les plus fortes pertes de l'EuroStoxx 50, on trouve Inditex, qui a cédé 1,6% même si le propriétaire de la marque Zara continue de surclasser ses concurrents européens grâce à des temps de production très courts qui lui permettent de s'adapter rapidement aux variations de la mode et de la météo.

Certains intervenants doutent que l'effet positif imprimé par la BoJ aux marchés en général et aux banques en particulier soit durable.

"Cela peut soutenir les bancaires et les financières à court terme mais personne ne croit que cela résoudra les problèmes (...) et puisse en définitive affecter l'économie de façon positive", observe James Helliwell (Lex van Dam Trading Academy).

"Pour que ça marche, le public doit croire que la BoJ peut réellement faire monter l'inflation, ce qu'elle n'a pas réussi à faire jusqu'à présent", renchérit Keith Wade (Schroders), qui pense que la Banque du Japon réduira son taux directeur lors de sa réunion du 1er novembre.

Ce scepticisme explique que le dollar, qui avait inscrit un pic de près de deux semaines face à un panier de devises de référence et gagné 0,3% face au yen, ait par la suite décroché, cédant plus de 1% à 100,64 yens et 0,12% à 95,91.

L'affaiblissement du dollar profite au marché pétrolier, qui tire également parti d'une forte baisse des stocks de brut américain la semaine dernière, comme l'a annoncé l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Les gains des futures pétroliers varient de 2% à 2,4%.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)