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Les Bourses européennes terminent une nouvelle fois en baisse

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé une nouvelle fois en baisse mardi, mais leurs pertes sont bien plus sensibles que la veille dans l'attente d'un sommet de la zone euro qui passe pour être la dernière chance pour la Grèce de conclure un accord avec ses créanciers.

La tendance est semblable à Wall Street, dans des échanges qui, comme lundi, restent nerveux, les places américaines, qui ont l'habitude de réagir plutôt à des facteurs endogènes, s'inquiétant quand même des retombées d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. Les trois grands indices accusent tous des pertes qui dépassent plus ou moins nettement 1%.

La question grecque semble devenir un souci pour l'ensemble des places de la planète, en témoigne l'indice mondial MSCI qui laisse 1,3%.

"Les marchés semblent perdre patience et confiance en un épilogue de la crise grecque qui verrait les banques de la Grèce intactes et le pays rester dans la zone euro", dit Joe Manimbo (Western Union Business Solutions).

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Pour l'heure, les dirigeants européens sont en position d'attente et si le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a évoqué l'espoir d'un accord, à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe qui s'est tenue ce mardi à Bruxelles, la chancelière allemande Angela Merkel a souligné qu'il manquait encore des bases solides pour entreprendre des négociations.

Le président François Hollande a dit lui que la Grèce n'avait pas encore formulé ses propositions dans leur totalité.

Dans l'intervalle l'Eurogroupe va discuter d'un nouveau programme de moyen terme de soutien à la Grèce mais il attend qu'au préalable Athènes fasse des propositions par écrit, a déclaré mardi son président Jeroen Dijsselbloem.

À Paris, le CAC 40 a perdu 106,90 points (2,27%) à 4.604,64 points. Le Footsie britannique a reculé de 1,58% et le Dax allemand de 1,96%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a cédé 2,11% et le FTSEurofirst 300 1,58%.

En dehors de l'indice européen des valeurs immobilières, qui a recueilli un maigre gain de 0,13%, tous les autres indices sectoriels ont fini dans le rouge, tout comme la totalité des valeurs de l'indice EuroStoxx 50.

Parmi les plus fortes pertes de la journée, Technip domine le classement des indices Stoxx 600 et FTSEurofirst 300, ainsi que le CAC 40 -- dont aucune des valeurs n'est parvenue à émerger -- avec une perte de 8,27%.

Plusieurs analystes s'inquiètent des conséquences de son plan de restructuration qui témoigne d'un recul plus important et plus durable que prévu de l'investissement de ses clients dans le secteur pétrolier.

Sur le marché des changes, l'euro, qui était parvenu à se stabiliser face au dollar lundi soir, a touché un plus bas de cinq semaines face au billet vert, qui se teint d'un statut de valeur refuge à mesure que la crainte d'un "Grexit" se fait plus précise. L'euro est à présent en baisse de 9,5% contre le billet vert depuis le début de l'année

Le pétrole continue son rétrogradage marqué après avoir la veille subi ses plus fortes pertes en cinq mois, plombé par la Grèce mais aussi par les déboires des Bourses chinoises qui provoquent une fuite vers la qualité matérialisée par le dollar et les Treasuries.

Sur le marché obligataire, le rendement du Bund à 10 ans est tombé au plus bas depuis le début juin, mouvement qui a contribué à la retraite de l'euro.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)