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Les Bourses européennes passent du vert au rouge à l'ouverture

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont ouvert lundi sur des gains très modestes puis ont ensuite versé dans le rouge, les investisseurs ne voulant pas s'engager dans l'attente, en particulier, du démarrage de la saison des résultats trimestriels de part et d'autre de l'Atlantique.

Les marchés, un temps soutenus par les valeurs des médias, à présent en léger recul (-0,2%), pâtissent du rercul des valeurs bancaires (-1,0%), dans le sillage de Deutsche Bank.

À Paris, l'indice CAC 40 perd 9,33 points, soit 0,20%, 4.440,58 points en début de séance. À Francfort, le Dax cède 0,13% et à Londres, le FTSE perd 0,04%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro laisse 0,20%, le FTSEurofirst 300 0,3% et le Stoxx 600 0,4%.

Les Bourses ont cependant quelques éléments positifs à considérer.

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En ayant inscrit en août leur hausse la plus marquée depuis plus de six ans, les exportations allemandes sont susceptibles d'apaiser ceux qui redoutent un ralentissement de la première économie européenne.

Par ailleurs, le deuxième débat, dimanche, entre les deux candidats à l'élection présidentielle aux Etats-Unis semble, au vu des premiers sondages, avoir été remporté par la candidate démocrate Hillary Clinton, qui a la faveur des marchés, sur le prétendant républicain Donald Trump.

De fait, les marchés semblent de plus en plus convaincus qu'Hillary Clinton remportera le scrutin du 8 novembre.

En tête des baisses de l'EuroStoxx 50, Deutsche Bank perd 2,2% alors qu'un accord sur un litige aux Etats-Unis se fait toujours attendre.

Air Liquide vient juste derrière, avec une perte de 1,5%, même s'il a annoncé vendredi le refinancement de l'acquisition de la société américaine Airgas, après avoir bouclé avec succès son augmentation de capital de 3,3 milliards d'euros.

Vivendi (+1,05%), dans lequel le groupe Bolloré a augmenté sa participation à plus de 20%, affiche la meilleure performance de l'indice vedette de la zone euro.

Plus forte hausse du FTSEurofirst 300, l'action de la société britannique de paris William Hill bondit de 5,6%, après l'annonce de discussions de fusion avec le canadien Amaya. Son concurrent Ladbrokes gagne 2,6%.

Sur le marché des changes, le dollar est stable face à un panier de devises de référence et progresse légèrement face au yen et à l'euro.

Le dollar monte un peu plus contre le sterling (+0,4%), après le décrochage de la monnaie britannique survenu la semaine passée, les risques d'un "hard Brexit", soit la perspective de voir la Grande-Bretagne payer le prix fort sa sortie de l'Union européenne (UE), encourageant les cambistes à être "short" sur la devise.

Les barils de Brent et de WTI texan perdent de 0,2% à 0,3%, le marché doutant que l'accord de réduction de la production inspiré par l'Opep ait un réel effet sur la situation d'engorgement du marché.

L'Irak est venu apporter de l'eau à leur moulin en déclarant qu'il voulait encore augmenter sa production en 2017.

Le ministre de l'Energie saoudien Khalid al-Falih a déclaré lundi que l'Opep devait faire en sorte de ne pas trop réduire l'offre et asséner au marché un choc préjudiciable. Il a ajouté avoir bon espoir de parvenir à un accord global d'ici novembre.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)