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Les Bourses européennes ouvrent dans le rouge

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont ouvert en nette baisse mardi, tirées vers le bas par un compartiment minier pâtissant à la fois de la poursuite d'un mouvement de prises de bénéfices et de données relatives au commerce extérieur de la Chine, premier consommateur mondial de matières premières, nettement inférieures aux attentes.

À Paris, l'indice CAC 40 cède 1,37% à 4.381,24 points vers 08h40 GMT. À Francfort, le Dax recule de 1,31% et à Londres, le FTSE abandonne 0,79%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro baisse de 1,19% et le FTSEurofirst 300 de 0,90%.

Tous ces indices semblent ainsi bien partis pour une deuxième séance consécutive de baisse après avoir enchaîné auparavant trois semaines de hausse de suite dans le sillage de la remontée des cours du brut et dans la perspective de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa réunion de jeudi.

Dans ce contexte de défiance vis-à-vis des marchés actions, les valeurs refuges -- yen japonais, Bunds allemands, or -- sont très recherchées.

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Selon des données officielles, les exportations chinoises ont plongé de 25,4% en février, soit deux fois plus que prévu, accusant ainsi leur recul le plus marqué depuis plus de six ans. Les importations de la deuxième puissance économique mondiale, dont l'activité semble ainsi continuer de ralentir, ont baissé de 13,8% contre un consensus de -10%.

Ces chiffres n'ont pas pesé sur les marchés actions chinois qui, après perdu plus de 2% en séance sous le coup de prises de bénéfices, ont fini en très légère hausse pour inscrire leur sixième session de gains d'affilée.

En revanche, les investisseurs profitent de la statistique chinoise pour se délester de valeurs liées aux matières premières, avec un indice sectoriel en recul de près de 4% et les grands noms du secteur -- Anglo American (-6,7%), BHP Billiton (-5,7%), ArcelorMittal (-4,7%) -- figurant parmi les plus fortes baisses de l'indice Stoxx 600.

Malgré ce repli, le secteur des matières premières, qui avait enchaîné auparavant sept séances de gains de suite, reste en hausse de plus de 14,5% depuis le début de l'année, le seul, avec l'indice pétrolier (+2,9% depuis le 31 décembre 2015) à être en territoire positif cette année.

Devant les grands noms du secteur minier, le titre Saipem (-7,5%) accuse le recul le plus prononcé du Stoxx 600 au lendemain d'un placement d'actions du groupe de services pétroliers italien à un prix fortement décoté.

L'action Burberry (+4,9%) est la plus forte hausse de l'indice Stoxx 600, portée par un article du Financial Times disant que le groupe de luxe britannique cherche à se prémunir contre une éventuelle tentative d'OPA après l'entrée à son capital d'un mystérieux investisseur.

Le titre Finmeccanica (+2%) profite de son côté d'une hausse de recommandation de Goldman Sachs, passé à l'achat sur la valeur.

Les cours du pétrole perdent moins de 1%, sous le coup notamment des données chinoises, mais le Brent réussit à se maintenir au-dessus de 40 dollars le barils, niveau qu'il a dépassé pour la première fois de l'année lundi.

Depuis un creux de 27,1 dollars touché le fin janvier, le principal cours de référence de l'or noir a rebondi de quelque 49%, porté par le sentiment que la situation de déséquilibre entre l'offre et la demande, qui l'a plombé pendant près de deux ans, est en voie de résorption.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)